Un arbre en Lozère ... et ailleurs

Antoine Valgalier, surnommé "Ramonet"
(~1683-1768)
Ménager à Nivoliers
sosa 302

Antoine valgalier 814

Antoine est né vers 1683 à Nivoliers. Il est le fils d’Antoine VALGALIER et de Madeleine ROBERT. On le trouve surnommé "Ramonet" comme son père dans certains actes. Il est décédé le 8 mai 1768, à l'âge de 85 ans environ.

On le trouve présent dans les actes suivants :

• le 17 octobre 1711 : présent lors de l’inhumation de son père. 

• le 18 novembre 1721 : témoin au mariage de son frère Etienne avec Jeanne Maurin. 

• le 16 octobre 1726 : parrain de sa nièce Marie, fille de son frère Jean.

• le 30 avril 1737 : présent lors du mariage de son fils Antoine avec Elisabeth Dides.

• le 29 janvier 1738 : présent lors du mariage de sa fille Marie avec Pierre Valgalier. 

• le 23 octobre 1743 : présent au mariage de son fils Jean avec Françoise Evesque.

• le 5 avril 1755 : est nommé tuteur et curateur des enfants de son fils Antoine, décédé.

• le 13 août 1756 : présent lors de l’inhumation de son frère Etienne.

• le 6 mai 1758 à Meyrueis : Quitance faite par Antoine Valgalier Ramounet tuteur des enfants délaissés par Antoine Valgalier son fils de Nivoliers.

• le 6 novembre 1765 : est présent au premier mariage de sa fille Marguerite avec Jean Michel.

Marguerite Aigouy
(~1685-<1765)
sosa 303

Marguerite est née vers 1685 à Cabrières, hameau sur les hauteurs de Sainte-Enimie, faisant partie aujourd'hui de la commune de Mas-Saint-Chély. Elle est décédée avant 1765 à Nivoliers. (elle est déclarée décédée dans l'acte de mariage de sa fille Marguerite) 

Elle est la fille de Jean AIGOUY et d'Elisabeth LECAPEIS.

Leur vie commune et leurs enfants

Antoine et Marguerite se sont mariés religieusement le 30 octobre 1710 à Hures. Ils ont auparavant conclu un contrat de mariage, le 29 octobre de la même année, auprès d’Antoine ANDRE, notaire de Sainte-Enimie. Les parents des deux époux, encore vivants à cette date, étaient présents. Marguerite reçoit en dot 500 livres, 6 brebis de port, une couverte de lit, une paire de draps en toile de pays et deux robes avec leurs jupes. Dans sa dot est également comprise une robe en drap de maison de couleur noire, donnée par ses parents à Magdelène Robert, en gage d’amitié.

Antoine étant l’ainé des garçons, ses parents lui donnent tous leurs biens à cette occasion, à charge pour eux de les entretenir jusqu’à leur mort. Ils réservent également une donation à leurs deux plus jeunes fils, Etienne et Jean, encore célibataires en 1710.


Ils ont eu 7 enfants, tous nés à Nivoliers :

Magdelène, née le 17 mars 1713.

Antoine dit Ramonet, né le 15 septembre 1714, décédé le 12 mars 1755 dans la même localité, à l'âge de 40 ans. Il s'unit avec Elisabeth DIDES le 30 avril 1737. Ils ont eu 4 enfants : Marie, Antoine, Marianne et Marguerite.  Après sa mort, c’est son père qui sera nommé tuteur de ses enfants et en assurera les intérêts.

Margueritte, née le 13 février 1717, décédée le 14 septembre 1719, à l'âge de 2 ans.

Jean dit Cordonnier, né le 28 août 1719, décédé le 19 mars 1766 à Nivoliers, à l'âge de 46 ans. Il s'unit avec Françoise EVESQUE le 23 octobre 1743. Ils ont eu 10 enfants.

Marie, née le 2 septembre 1722, décédée le 6 septembre 1785 à Cavaladette (Vébron), à l'âge de 63 ans. Elle s'unit avec Pierre dit Louzerou VALGALIER le 29 janvier 1738.

Jean-Antoine, tailleur d'habits, né le 6 octobre 1725, décédé le 18 mars 1755 à Nivoliers, à l'âge de 29 ans. Il s'unit avec Anne CASSANIS le 11 novembre 1751.

Marguerite, épouse de Jean MICHEL, mon ascendante.


Les parrains et marraines de leurs enfants :

Enfant

Marraine

Parrain

Magdelène

Magdelène Robert sa grand-mère

Jean Aigouy son grand-père de Cabrières

Antoine

Jeanne Bernat tante de Cabrières

Estienne Valgalier son oncle

Marguerite

Thérèse Aigouy sa tante

Jean Valgalier son oncle

Jean

Jeanne Valgalier

Jean Aigouy son grand-père de Cabrières

Marie

Marie Malaviole de Champ Blanc

Pierre Valgalier son parent

Jean-Antoine

Jeanne Maurin sa tante

Jean Aigouy son oncle

Marguerite

Marie Avesque sa tante

Antoine son frère

Leurs actes

Leur contrat de mariage :

L’an mil-sept-cent-dix et le vingt-neuvième jour du mois d’octobre, avant midi, régnant très chrétien prince Louis le Grand par la grâce de Dieu roi de France et de Navarre par devant nous notaire royal soussigné et témoins bas nommés furent présents et établis en leurs personnes Anthoine Veigalier laboureur du village de Nivoliers en la paroisse d’Ure au diocèse de Mende fils légitime et naturel d’autre Anthoine Veigalier et Magdelaine Robert d’une part et honnête fille Margueritte Aigoin légitime et naturelle de Jean Aigoin aussi laboureur et d’Elizabet Lecapeis du village de Cabrières en la paroisse de Saint Chély de Tarn au même diocèse d’autre, lesquels Veigalier et Aigoin futurs époux assistés en cet acte savoir ledit Veigalier de sesdits père et mère et ladite Aigoin aussi dudit Aigoin et de ladite Lecapeis sesdits père et mère et autres leurs principaux parents et amis ici présents de l’avis et consentement d’iceux ont promis se prendre et épouser en vrai et légitime mariage an face de notre sainte mère église catholique, apostolique et romaine à la première réquisition que l’un d’eux en fera à l’autre tout légitime empêchement cessant à peine de dépens et comme il est de coutume que de la part des femmes dot doit provenir pour la supportation des charges de mariage d’ailleurs que le douaire sert d’apanage aux femmes à ces causes ledit Jean Aigoin père de ladite Aigoin future épouse et ladite Lecapeis sa mère ayant le présent mariage pour agréable comme fait de leur vouloir et consentement et en faveur et considération d’icelui ont donné et constitué en dot à ladite Marguerite Aigoin leur fille une avec ledit Veigalier et comme ils lui donnent dès à présent pour tous les droits de légitime tant paternels que maternels qui peuvent lui appartenir et compéter sur leurs biens la somme de cinq-cents livres à ce compris la portion de l’augment de dot qui pourrait lui appartenir par le décès dudit Aigoin son père ou par celui de ladite Lecapeis sa mère le tout étant compris dans ladite somme de cinq-cents livres divisée savoir du chef dudit Aigoin père la somme de cent-cinquante livres et de celui de ladite Lecapeis celle de trois-cent-cinquante livres et outre ce six brebis de port, une couverte de lit de pays évaluée à dix livres, une paire de draps toile de pays et deux robes avec leur jupe faites et garnies drap de maison et une autre robe aussi drap de maison de couleur noire qu’ils donnent aussi à ladite Magdelaine Robert mère dudit futur époux par amitié en tant moins de laquelle dot ledit Aigoin père a délivré audit futurs époux lesdites six brebis de port, couverte de lit, draps et robes lesquelles ledit Veigalier a déclaré avoir reçues réellement à sa satisfaction et a quitté et quitte ledit Aigoin promis ne lui en faire autre demande et reconnu et assuré le tout à sadite épouse sur tous ses biens présents et avenir pour lui être rendu le cas y échéant et les cinq-cents livres de ladite dot ledit Aigoin a promis et promet de payer auxdits futurs époux savoir la somme de deux-cents livres le premier du mois d’août prochain fête Saint Pierre et les trois-cents livres restantes en six payements égaux et annuels de cinquante livres chacun commençant le premier un an après le payement desdites deux-cents livres et ainsi continuant d’an en an jusque à entière satisfaction le tous sans intérêt que terme échu moyennant quoi ladite Aigoin future épouse a quitté et quitte sesdits père et mère desdits droits de légitime part et portion héréditaire qui lui peur compéter sur leursdits biens en recevant lesdites sommes sera tenu ledit Veigalier futur époux reconnaître et assurer à ladite Aigoin future épouse sur tous et chacun ses biens présents et avenir pour le cas de restitution advenant lui être rendu ou à qui de droit appartiendra, de même ont été présents ledit Antoine Veigalier père et ladite Magdelaine Robert mère dudit futur époux lesquels agréant le présent et futur mariage comme fait de leur vouloir et consentement et en faveur et considération d’icelui ont donné comme ils donnent dès à présent audit Veigalier par donation pure et irrévocable faite entre vifs savoir tous et chacun leurs biens présents et avenir en quoi qu’ils consistent ou puissent consister et où que soient situés sous les réserves et conditions suivantes la première que lesdits donateurs se réservent sur lesdits biens donnés la somme de cinquante livres chacun pour en faire et disposer à leurs plaisirs et volontés tant en la vie qu’en la mort et au cas ils viennent à décéder sans disposer de ladite somme ils veulent qu’elle appartienne audit Veigalier leur donataire général, la seconde qu’ils réserve la somme de quatre-vingt-dix livres pour Estienne et Jean Veigaliers leurs autres enfants pour leurs droits de légitime paternels et maternels divisés la moitié du chef dudit Veigalier et l’autre moitié de ladite Robert laquelle somme de quatre-vingt-dix livres au un chacun desdits enfants leur sera payée par leurdit donataire quand ils se marieront ou qu’ils auront atteint l’âge de vingt-cinq ans savoir la moitié de ladite somme et le reste en deux payes égales et annuelles et au cas ils apprennent un métier plus tôt qu’avoir l’âge de vingt-cinq ans il sera tenu leur baillé la somme de trente livres et le restant en deux payements et outre ce trois brebis de port à un chacun quand ils se marieront plus se réservent lesdits donateurs sur lesdits biens donnés en cas de séparation avec lesdits futurs époux de pension annuelle pendant leur vie une maison de celles qu’ils ont audit lieu de Nivoliers à leur choix pour y habiter et la quantité de huit setier bled moitié seigle et moitié orge mesure dudit Nivoliers payable à chaque jour et fête de Saint Michel commençant au premier après la séparation arrivée laquelle pension diminuera par moitié par le décès de l’un des donateurs, plus se réserve un habit pour chacun desdits donateurs de trois en trois ans et une chemise tous les ans, quarante livres du lard salé, demi carte sel, vingt-cinq livres fromage bon et assaisonné, dix livres d’huile lesquelles susdites choses diminueront aussi par moitié par le décès de l’un d’eux comme sus est dit et la faculté aussi de prendre du bois au bûcher, du jardinage eu jardin et de raves à la ravière et moyennant ce lesdits donateurs demis et dépouillés desdits biens donnés et en ont investi ledit Veigalier donataire général et les en a très humblement remercié, voulant qu’il en prenne possession réelle et actuelle incontinent après la solennisation du présent et futur mariage, promettant le lui faire avoir, valoir, jouir et tenir et lui en être de toute éviction et garantie générale et particulière avec promesse par ledit Veigalier donataire d’effectuer à tout le contenu de la présente donation et n’y contrevenir, à l’observation de quoi toutes parties chacune comme touche et concerne ont obligé leurs biens présents et avenir qu’ont soumis aux rigueurs des cours du baillage de Gévaudan, sénéchal et conventions royaux de Nismes et autres à ce requises et nécessaires, fait et passé audit lieu de Cabrières dans la maison dudit Aigoin présents sieur Pierre Boulet marchand dudit lieu signé, Louis Veigalier oncle dudit futur époux de Drigas, Pierre Veigalier son cousin, Jean Galtier, Jean Plantier, Jean Benoit habitants dudit lieu de Nivoliers illettrés de même que lesdits futurs époux et lesdits donateurs et nous Antoine André notaire royal de la ville de Sainte Enimie requis et soussigné.


Leur acte de mariage :

L’an mil sept cens dix et le trantieme octobre a été béni le mariage d’antoine valgalier fils a autre et magdelene robert mariés de nivoliés et de marguerite aygouin fille a jean et elisabeth lecapeis mariés du village de cabrieres parroisse de st chely de tarn les annonces deüement publiées de part et d’autre par trois dimanches consecutifs sans qu’il y ait eu aucun empechement canonique pns louys valgalier de drigas oncle aud, estienne valgalier de nivoliers son frère, jacques aygouin de cabrieres oncle a lad et guillaume evesque dud nivoliers son parent aussi qui requis de signer avec lesd parties ont dit ne scavoir et nous. Raynal curé


Acte de sépulture d'Antoine Valgalier :

Antoine valgalier de nivoliers âgé d'environ huitante huit est décédé le huitieme may mil sept cent soicante huit muny de tous les sacrements et a été enterré le jour suivant par nous curé soussigné dans le cimetière de cette paroisse, ont été témoins sr guillaume dides d'hures, françois gal de drigas signés, pierre michel, jean biou et antoine lapeyre habitants de nivoliers illiterés et pierre (?) pratlong d'hures aussi illiteré. Monnier

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Date de dernière mise à jour : 13/01/2024

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