La première mention recueillie se rapporte à Johannès VACHY d'Anilhac, sur le Causse Méjean, paroisse de St-Chély du Tarn, qui paye un droit de lods au chapitre cathédral de Mende entre 1323 et 1396, ce qui permet d'affirmer que la famille Vachy existait sur le Causse Méjean dès le 14ème siècle.
Le 9 octobre 1478, Jehan VACHY, fils de feu Anthoine, rend hommage audit chapitre, prieur de la Malène, des terres situées sur le territoire de ce prieuré.
Par un acte du 16 décembre 1448, Anthoine VACHI, du mas d'Anilhac, reconnait tenir certaines terres de noble Jean JEAN, habitant du mas de la Viale, paroisse de Saint-Pierre des Tripiers.
Anthoine est encore cité en 1455 et Jean en 1480. Dans les recueils des reconnaissances au chapitre ou dans un registre de la juridiction seigneuriale de la Malène, nous trouvons Pierre VACHI d'Anilhac en 1478, 1481, 1497. Le même, ou un autre Pierre, est témoin dans un acte signé dans la demeure du Seigneur d'Arpajon en 1506.
Estienne VACHI, fils de feu Pierre, est cité en 1514, 1515, 1516 et 1519 dans les registres de la cour du même Seigneur d'Arpajon et Séverac. Enfin, le 18 mars 1576, Anthoine VACHI transige avec les chanoines de ND du Bonheur au sujet du territoire de Rivaltes.
Toutes ces personnes appartiennement incontestablement à la même famille, mais il n'a pas été possible d'établir une filiation exacte. [...] Le nom s'écrit VASCHI, VACHY ou VACHI et nous verrons plus tard comment il s'est francisé en VACHIN. D'après la tradition locale, cette famille viendrait d'Italie et il est exact que des VASCHI (prononcé Vasqui) existaient à Mondovi dans le Piémont dès le XIIIe siècle. Pour Monsieur Charles Camproux, professeur à la Faculté des Lettres de Montpellier, le nom de VACHIN actuel est bien le nom d'un immigré italien VASCHI, naturalisé gévaudannais sous la forme VACHY avant d'être francisé VACHIN.
Source : La généalogie d'une famille Caussenarde (H.Vachin)