On entre par cette famille dans la petite noblesse du Gévaudan. Les armes des Malian en 1669 étaient les suivantes : "D'or, à l'aigle éployée de sable armée de gueules ; écartelé d'azur, à trois molettes d'éperon d'or, et un maillet de même en cœur".
La principale source de cette page est le magazine Héraldique et Généalogie n°52 (1999), où un article p 231 retrace la généalogie de cette famille. Cet article est également disponible sur GENEANET.
Jean de MALIAN, écuyer, seigneur de Grandlac, Pessades, Maleville, Le Mas Requiran et autres lieux, puis seigneur de la Caze par son premier mariage. Il était le fils de Gilibert MALIAN et d'Anne de GOYS.
Jean est né vers 1540 à la Canourgue et décédé peu après son testament passé au château de la Caze (où il est dit malade et paralysé) le 19/11/1615 (avec codicile du 27) devant Mre Portalier notaire de la Canourgue.
Il semble qu'au cours de son existence, il ait préféré résider à la Canourgue dans sa belle maison près de l'église Saint Martin plutôt que dans ses châteaux de Grandlac et de la Caze. Ce qui lui valut des rappels à l'ordre du Roi, notamment de la part du Sgr d'Apchier, gouverneur et lieutenant pour sa Majesté au pays de Gévaudan, et du vicomte de Joyeuse (tous les deux ses cousins par sa mère). Il ne faut pas oublier qu'il était protestant, comme son père.
Il se maria deux fois :
par contrat du 12/11/1571 au château de la Caze devant Mre Etienne Dubruelh notaire de Sainte-Enimie par paroles de présent avec noble damoiselle Jacquette de MOSTUÉJOULS (+ ap. 4/10/1590), héritière des château et mandement de la Caze (fille de noble Bertrand de MOSTUÉJOULS, seigneur de St Marcellin et de la Caze, et de feue Anne de CURIERES, dite Alaman). Lors de la signature du contrat, Bertrand était remarié depuis 1570 avec Marguerite de Chapelu de la Vigne (de Barjac) dont il n'eut pas d'enfant, mais à qui il constitua un douaire que Jean de Malian dut respecter après la mort de son beau-père.
Par contrat passé au château de Mandailles du 8/10/1598 devant Mre Dubois, notaire royal de Mandailles, avec noble Anne de Sales des Ondes, dame douairière du Jou en Rouergue, puis dame douairière de Grandlac, née vers 1564 au château mineur, dit des Ondes (Salles la Source) avant dernier enfant de noble Jean des Ondes, seigneur des Ondes et de la Youle, et de dame Sibylle des Astards de laudun. Lors de son mariage, Anne des Ondes était veuve de noble Pierre du Jou, seigneur du Jou et de Mandailles, et avait eu de lui une fille posthume non prénommée parce que née abortive et qui décéda presqu'aussitôt avoir été ondoyée le 25/7/1590. C'est ainsi qu'Anne des Ondes hérita des seigneuries du Jou et de Mandailles qu'elle transmit à son second fils Abel de Malian, auteur de la branche des Malian du Jou. Vivant en 1638 au château de la Caze, c'est elle qui commanda les peintures du plafond en caisson du salon du château en se faisant représenter entourée des membres féminins de la famille de Malian. Un ancien préfet et ancien député de la Lozère, poète à ses heures, en avait fait "les Nymphes du tarn", sans bien examiner les portraits car il se serait aperçu que certaines avaient leur visage surmonté des blasons des familles des Alaman, des Malian et des Garceval.
Les enfants de son premier lit
Du premier lit avec Jacquette de Mostuéjouls, Jean de Malian fut père de :
David Sylvestre, qui épousa Marguerite de Garceval et poursuivit la branche principale des Malian.
Gilibert de Malian, seigneur de Pessades, célibataire, reconnu noble le 2/1/1669.
Marguerite Jacquette de Malian, + 28/4/1638, x 25/11/1612 noble David de Labro, seigneur de Montrozier, la Bastide, Roquemisou, écuyer de la Grande Ecurie du roi en 1623, d'où postérité, éteinte dans les mâles en 1878, mais poursuivie en grand nombre par les filles, notamment dans les familles de Lajudie et d'Humières.
Charlotte de Malian, notre ancêtre, mariée par contrat passé au château de la Caze devant Me Portalier, notaire de la Canourgue le 18/09/1617 avec noble Raymond de Fumel, seigneur de Cabrières sur le Causse Méjean, habitant de Sainte-Enimie, dont descendaient les membres de la famille éteinte des Paradan de la Canourgue, dt une fille (Catherine Marguerite) x 20/07/1743 son petit cousin Aldebert de Malian.
Les enfants de son second lit
Du 2ème lit avec Anne des Ondes, Jean de Malian fut père de :
Jean de Malian, auteur de la branche des Malian de Saint-Cernin
Abel de Malian, auteur de la branche des Malian du Jou
Assez prétentieux comme titre d'article non ? Mais si je ne me suis pas trompée dans mes recherches, l'une des filles de Soubeyrane Alamand, qui sont représentées sur le plafond de la "salle des nymphes" du Château de la Caze, serait effectivement ma sosa 47 839 !
Un peu lointain pour l'appeler mamie tout de même !