Un arbre en Lozère ... et ailleurs

Jean Michel et Marguerite Gal, habitants de Drigas

Jean MICHEL Marguerite GAL
Ménager

(1615-1673)

58 ans

(1615-1695)

80 ans

catholique catholique
originaires de Drigas
Lieu de vie du couple : Drigas
Lien GENEANET

 

Jean Michel, ménager de Drigas

Jean est né à Drigas vers 1615. Il est le fils de Pierre MICHEL et de Françoise GAL. Il est décédé le 3 février 1673 à l'âge de 58 ans.


Acte de sépulture :

Jean michel de drigas deceda le troisieme febrier de l'année mil six cent septante trois apres avoir esté secouru des sacrements necessaires a salut par moy curé soussigné en foy de ce.

Marguerite Gal

Marguerite est également originaire de Drigas. Elle est née vers 1615 si on en croit l'âge mentionné sur son acte de sépulture. Elle est la fille d'Antoine GAL et de Jeanne FLAVIER. Sa soeur Jeanne, épouse d'Antoine Michel, est aussi une de nos ancêtres.

Elle fait rédiger son testament le 20 aout 1680, sept ans après la mort de son époux, par Pierre Michel, notaire royal du Bedos. Elle fait de son fils ainé Jean son héritier, lègue 360 livres à son fils cadet Antoine et fait un leg supplémentaire à ses filles Françoise et Marguerite.

Marguerite décède le 5 mai 1695 chez son fils Jean, à Hures.


Acte de sépulture :

Sepulture de marguerite gal d'hure
L'an que dessus et le cinquieme jour de may margueritte gal d'hure deceda aagée de qa=uatre vingt ans ou environ et feut ensevelie au cimetiere de lad paroisse le sixiesme dud ont assisté a la sepulture Jean michel son fils et Joseph raynal d'hure en foy de ce.

 

L’an mil-six-cent-quatre-vingt et le vingt-troisième jour du mois d’août avant midi, régnant très chrétien prince Louis par la grâce de Dieu roi de France et de Navarre, par devant moi notaire royal et témoins sous écrits, personnellement établie Margueritte Galle veuve de Jean Michel du village de Drigas paroisse d’Ure en Gévaudan, laquelle se trouvant indisposée de son corps gisant malade dans son lit et considérant que le jour du trépas est incertain, c’est pourquoi pendant qu’elle est dans ses bon sens mémoire et entendement, a voulu disposer de ses biens afin qu’après son décès n’y ait question ni débat parmi ses enfants et parents, et ce en la forme que s’ensuit, et premièrement s’est munie du signe de la croix en disant ‘in nomine patris et filii et espiritu sancti amen’, et après a recommandé son âme à Dieu le père tout puissant et l’a prié de lui recevoir son âme en son royaume céleste de paradis, élisant pour la sépulture de son corps de l’église paroissiale dudit Ure et tombeau de ses prédécesseurs, entendant que ses honneurs funèbres lui soient faites aux dépens de ses biens par son héritier ci-après nommé suivant la faculté et portée de ses biens, item a donné et légué à Antoine Michel son fils pour tous droits de légitime qu’il pourrait prétendre en ses biens que la testatrice a dit consister en la somme de trois-cent-soixante livres de sa dot reconnue sur les biens dudit feu Michel son mari en cas ladite entière somme se trouve reconnue, la somme de trente livres tournois qu’est un douzième de sa dot eu égard au nombre de quatre enfants ou filles que ladite testatrice a à elle survivants, ledit légat de trente livres payable audit Antoine quinze livres dans l’an de son décès et les quinze livres restantes dans une autre année suivante après, et moyennant ce veut et entend qu’il ne puisse autre chose prétendre ni demander en ses biens, plus a donné et légué à Françoise Michelle femme à Jean Boulet bastier du présent lieu de Drigas la somme de trois livres et c’est outre et par-dessus la cotte de légitime maternelle que ledit feu Michel son mari avait fait tant de son chef que de celui de ladite testatrice à ladite Françoise Michelle leur fille dans son contrat de mariage passé avec ledit Boulet reçu par nous dit notaire sous sa date, ledit légat de trois livres payable dans un an après son décès, de même a donné et légué par même droit que dessus à Margueritte Michelle son autre fille femme de feu Guilhaume Avesque dudit Drigas pareille somme de trois livres tournois outre et par-dessus ce que lui fut constitué dans son contrat de mariage et dudit Avesque aussi reçu par moi dit notaire, ledit légat de trois livres payable comme le précédent, pour un dernier a donné et légué à tous ses parents prétendant droit en ses biens la somme de cinq sols entre tous payable par une seule fois, et d’autant que l’institution d’héritier est le chef et fondement de tout testament, à cette cause ladite Galle testatrice en tous et chacun ses autres biens desquels elle n’a ci-dessus disposés, a fait et de sa propre bouche nommé son héritier universel et général savoir est Jean Michel son fils aîné et donataire dudit feu Michel son mari par les mains duquel elle veut et entend les dits légats être payés et acquittés, et c’est son dernier testament et disposition de dernière volonté nuncupatif que veut qui vaille par droit de testament codicille donation en cas de mort et par tout autre droit que mieux pourra valoir, cassant et révoquant tous autres testaments donations et dispositions de biens qui se pourraient trouver par elle ci-devant faits et ce par le moyen de ce seul testament qu’elle entend que demeure ferme et valable en tous ses points, priant et requérant au surplus les témoins qui sont ici présents qu’elle a très biens reconnus en vouloir être mémoratifs et à moi dit notaire de lui en retenir acte pour en faire un expédié à sondit héritier légitimaire ce que lui a été concédé, fait et récité audit Drigas maison dudit feu Michel, présents maître Pierre Boulet marchand dudit Drigas signé, Louis Causse, Henri Michel, Jean Flavier, Antoine Cartairade, Pierre Michel et autre Pierre Michel travailleurs dudit Drigas ne sachant signer ni ladite Galle testatrice et moi Pierre Michel notaire royal du lieu du Bedos requis et soussigné.

Leur mariage et leurs enfants

Jean et Marguerite ont conclu un contrat de mariage devant Pierre Michel le 8 juin 1642. Sont présents Guillaume Avesque, le parâtre de Marguerite, Nadal Ruas, son beau-frère, Jean Dides et Antoine Michel, oncles de Jean, Pierre Michel son frère et Julien Raynal, curé de Hures.


Je leur connais quatre enfants, cités dans le testament de leur mère :

  • Jean dit de Francèse, né en 1646, décédé à Hures en 1711. Il épouse Louise AGUILHON en 1671.
  • Françoise, épouse de Jean BOULET, notre ascendante.
  • Marguerite, née en 1655, décédée à Drigas en 1710. Elle épouse Guillaume AVESQUE en 1670, à l'âge de 15 ans, puis veuve très rapidement, elle épouse Marc PARGUEL en 1687.
  • Antoine, cité dans le testament de sa mère.

L’an mil-six-cent-quarante-deux et le huitième jour du mois de juin après midi, régnant Louis par la grâce de Dieu roi de France et de Navarre, devant moi notaire royal et témoins soussignés, ont été faits passés et arrêtés les pactes de mariage de Jean Michel fils légitime et naturel de feus Pierre Michel et Françoise Galle du village de Drigas paroisse d’Hure diocèse de Mende d’une part, et Marguerite Galle fille légitime et naturelle de feu Anthoine Gal et Jeanne Flavière dudit village de Drigas paroisse et même diocèse d’autre, et c’est sous les conditions ci-après écrites, la première que procédant lesdits Michel et Galle futurs mariés savoir ledit Michel de l’avis et consentement de Pierre Michel son frère Jean Liron et Anthoine Michel ses oncles, et ladite Galle de celui de sadite mère Guilhaume Avesque son parâtre Anthoine Flavier son oncle Nadal Ruas son beau-frère et plusieurs leurs autres parents ici présents, lesquels futurs mariés ont promis se prendre et épouser l’un l’autre en l’Eglise catholique romaine à la première réquisition qu’en sera faite par l’un d’eux à l’autre pourvu qu’aucun légitime empêchement n’y survienne à peine de tous dépens dommages et intérêts, en second lieu a été convenu et arrêté qu’en faveur et contemplation du présent mariage et pour les charges et supportation d’icelui ladite Galle future épouse s’est constituée en dot et verchière audit Michel son futur époux la somme de deux-cent-quarante livres tournois trois robes l’un d’eux cadis et autres drap de maison une couverte laine et sept linceuls toile un pot métal tenant environ quinze écuellées un cuiller laiton deux écuelles étain un poids sive romaine deux nappes et deux serviettes un coffre bois pin le tout … le jour de noces sauf de l’argent que ledit Michel futur époux ne pourra prendre ni contraindre ladite Galle à lui bailler qu’en l’employant sur quelques fonds marne ou autrement ainsi qu’ils verront leur être mieux à faire lequel sera mis et consigné entre les mains de personne solvable en prenant les fruits d’icelui jusque audit emploi fait, pour après venant lieu de restitution le tout rendre et restitué à qui de droit appartiendra, pour un troisième a été arrêté que venant ledit Michel futur époux à prédécéder avant ladite Galle sa future en ce cas lui a donné et donne la somme de trente livres et par même droit venant ladite Galle à prédécéder avant son futur époux elle lui a donné et donne par prédécès la somme de quinze livres payable au survivant dans l’an de celui qui décèdera le premier, et ainsi a été convenu et arrêté entre lesdites parties , lesquelles pour l’observation des choses susdites en ont une chacune d’elles comme concerne obligé et hypothéqué tous leurs biens qu’ont soumis aux forces et rigueurs des cours de leur ordinaire présidial et conventions royaux de Nismes et autres à ce requises et nécessaires et ainsi l’ont promis et juré à Dieu avec d’eux renonciation, fait et récité audit village de Drigas maison où habite Guilhaume Avesque rentier du sieur de Lisside, présents à ce noble Anthoine de la Faye sieur de Cazenouve, messire Julien Raynal prêtre et curé dudit Hure signés avec ledit Liron, lesdites parties ne sachant de ce requises par moi Pierre Michel notaire royal du Bedos soussigné.

Date de dernière mise à jour : 13/01/2023

Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

Anti-spam