Guillaume et Jeanne ont conclu un contrat de mariage le 16 octobre 1639 devant Pierre de Brondel, notaire royal du Rozier.
Le père de Guillaume est encore vivant en 1639 mais sa mère est décédée. Jeanne est assistée de ses père et mère qui en font à cette occasion l’héritière universelle de tous leurs biens, à sa charge de les entretenir jusqu’à leur décès.
On apprend à cette occasion que Jeanne a deux sœurs, Louise et Marguerite, dont elle aura la charge de payer la dot lorsqu’elle se marieront.
Il semble donc que Jeanne soit l’ainée et qu’aucun garçon vivant ne puisse hériter des biens des Carnac. Pourtant lors du mariage de sa fille Anne, un certain Antoine Carnac est dit son curateur.
Il est intéressant de regarder les témoins présents lors de ce contrat de mariage en regardant les signatures.
Sont cités comme témoins : Raymond Pradeilles, docteur en théologie de Sainte Enimie, Pierre Combes, docteur en droits de Mende, Julien Raynal, prêtre et curé de Hures, Jacques Privat, bailli de Montbrun et Pierre Michel, praticien du Bedos.