Leurs armes :
Gironné d’argent et de gueule, au chef d’or, chargé d’une croix d’azur.
Jean Guérin, consul de Millau, député aux états généraux en 1614, fut un des membres du tiers-état qui soutinrent avec plus de force les droits de la royauté. Antoine de Guérin, sieur des Arènes, capitaine au régiment royal, infanterie, fut anobli en considération de ses services par lettres du mois de janvier 1668, enregistrées à la chambre des comptes, le 17 juillet 1676. Cette famille avait embrassé le calvinisme. Elle abjura ses erreurs et rentra dans le sein de l’église en 1713.
Documents historiques et généalogiques sur les familles et hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes (Hippolyte de Barrau 1853)
Antoine Guérin, seigneur des Arènes, était en 1650, capitaine au régiment d'infanterie de Noailles ; le 21 de mai 1659, il eut un brevet du Roi, pour la charge de gentilhomme ordinaire de sa Chambre ; et au mois de janvier 1668, Louis XIV lui accorda des lettres d'anoblissement pour lui et sa postérité en considération des services qu'il avait rendus à l'État depuis plusieurs années. Guérin était alors, depuis 1665 au plus tard dans le régiment de Royal, qui avait été levé par le duc d'Arpajon, son compatriote.
Etudes historiques sur le Rouergue (Marc Antoine de Gaujal) - Edité en 1859