Un arbre en Lozère ... et ailleurs

V comme Verrerie Aupècle

Le 25/11/2021 0

Dans Les Bourguignons

Un de mes ancêtres et deux collatéraux étaient verriers aux Verreries Aupècle à Chalon sur Saône et habitaient rue de la Verrerie. Il s'agit d'Alexandre Goux, mon arrière grand-père, de François Guipont et de Louis Robin. 

La verrerie Aupècle

Cette verrerie créée par M. Aupècle a pris son essor à partir de 1859 pour produire jusqu'à 6 millions de bouteilles par an avant la première guerre mondiale. La quartier de la Verrerie, à Chalon, rappelle encore son existence. Cette verrerie s'est installée sur les quais par la suite. Je crois qu'elle a fermé avant la seconde guerre. La tour de la Verrerie s'est construite dans les années 1960 sur son emplacement.

Journal La Justice 3 juin 1896

La verrerie avait besoin de main-d'oeuvre, des travailleurs italiens, polonais sont venus s'installer à Chalon. Des familles entières sont visibles sur les recensements. 

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Les conditions de travail n'étaient pas faciles. En 1908, un rapport sur le travail de nuit des enfants, pointe du doigt la verrerie Aupècle. Les enfants étaient utilisés comme porteurs de bouteilles.


 La Verrerie Aupècle, à Chalon-sur-Saône, possède 2 fours à bassin, de 8 ouvreaux chacun, et occupe 200 ouvriers dont 54 enfants (1). Dans une verrerie fabriquant la bouteille ordinaire, il ne faut, pour chaque four de fusion, que deux ou trois arches à recuire. A la verrerie de M. Aupècle, où la bouteille est traitée à la façon champenoise, c'est-à-dire d'après un procédé de recuisson qui est propre aux bouteilles pour vins de Champagne, il faut une arche à recuire pour chaque ouvreau du four à bassin. Il y a donc 16 arches, les deux fours ayant 16 ouvreaux. Ce procédé de fabrication a pour fâcheuse conséquence de ne point permettre l'emploi du transporteur mécanique, du moins tel qu'il est jusqu'ici construit.
En fait, le transporteur n'est employé, ni dans la verrerie de M. Aupècle, ni dans aucune verrerie à bouteilles champenoises. Jusqu'à ce qu'un ingénieux inventeur ait résolu le problème, les porteurs de bouteilles seront indispensables et, dans ces verreries, nous ne pouvons pas compter sur l'appareil mécanique pour permettre la suppression du travail de nuit des porteurs. Est-il possible de vaincre la difficulté ?

(1) Nous avons visité cette verrerie sur la proposition de M. Bastian, inspecteur du travail, qui nous a lui-même présenté à M. Aupècle. Il nous a, en outre, fourni de très utiles renseignements sur les verreries situées dans sa section.


 

La verrerie dans mon histoire

Alexandre GOUX (1861-1939), mon arrière grand-père, chauffeur verrier chez Aupècle

 

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Il recevra la médaille du travail en 1924.

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François GUIPONT (1882-1914), époux de ma grand-tante Gladie Branchet, verrier chez Aupècle

Il est mort pour la France au début de la première guerre mondiale.

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Louis ROBIN (1861-1897), premier mari d'Emilie Chetot, verrier chez Aupècle

Emilie Chetot était la seconde femme d'Emiland Branchet, mon trisaïeul. On la voit sur la photo ci-dessous avec Emiland.

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