Un arbre en Lozère ... et ailleurs

Morteau

Le 15/11/2024 2

Dans Les Bourguignons

Miam !
Un article un peu plus léger (quoique) pour cette lettre M.
Morteau, sa saucisse et la ville éponyme, lieu de naissance de Hugues Landry, sosa 3 808

Croûte de Mont d'Or et saucisse de Morteau, morilles et oignons caramélisés

Ingrédients

  • 1 Mont d’Or moyen
  • 4 mini saucisses de Morteau
  • 250 g de crème épaisse
  • 50 g de beurre
  • 50 g de morilles séchées
  • 4 belles tranches de pain de campagne ranci
  • 1 cube de bouillon de volaille Bio
  • 1 échalote
  • Noix de muscade
  • Sel

Recette morteau

Préparation

Préparation des saucisses

La veille, mettre les morilles à tremper dans un récipient contenant 1 litre d’eau.
Le jour même, faire cuire les saucisses de Morteau, sans les percer, dans une casserole d’eau frémissante pendant 20 à 25 min.
Les égoutter et réserver.

Préparation des morilles

Égoutter les morilles en les pressant entre vos mains et réserver l’eau.
Peler l’échalote, la hacher et la faire fondre à feu doux dans une poêle à bord haut avec le beurre.
Ajouter les morilles. Laisser cuire doucement pendant 2 min, le temps que les morilles absorbent le beurre.
Ajouter l’eau des morilles et le cube de bouillon de volaille. Saler si nécessaire. Laisser cuire à feu doux pendant 30 minutes.
Puis ajouter la crème, assaisonner de sel, poivre et noix de muscade, et laisser mijoter quelques minutes.

Montage

Préchauffer le four à 200 °C.
Faire griller les tranches de pain.
Prendre 4 petits plats à gratin ou caquelons. Dans chaque plat, déposer la tranche de pain, la recouvrir de Mont d’Or, poser une mini saucisse sur chaque et napper de sauce morilles.
Enfourner pour 15 minutes.
Déguster !

Source : Saucisse de Morteau IGP | Produit de terroir au goût fumé

Et mon ancêtre dans tout cela ?

Hugues Landry est mon sosa 3 808, ancêtre maternel de la très lointaine 12ème génération. Je tiens à signaler que tout ce que je sais sur son compte vient de plusieurs généalogies consultées sur Généanet. Je n'ai rien pu vérifier, vu que les actes notariés évoqués dans ces sources ne sont pas en ligne et que ... je suis géographiquement très éloignée des AD de Saône-et-Loire. 

Hugues Landry serait un charpentier qui descendit de ses montagnes de Franche-Comté, plus exactement de Morteau vers 1580 (d'où l'article). Il s'installa dans un premier temps à Joudes. Il amodie en 1588 le moulin de Semon (paroisse de Cuiseaux). Il s'installe ensuite à Condal en 1614, où il amodia le moulin de Varignolles à Claude de Branges, bourgeois de st Amour, alors seigneur de Varignolles.

Hugues décède, vraisemblablement en 1632 car à cette date, ses 3 fils : Jean, Pierre et Amour, après le décès de leur père, confirment l'amodiation de 1614.

L'épouse d'Hugues LANDRY était Barbe BARD. Elle est en effet citée comme marraine dans l'acte de naissance de Pierre Boisson à Varenne-St-Sauveur en 1614 où elle est dite, épouse d'Hugues Landry. Rien ne confirme néanmoins qu'elle est bien la mère des 3 fils connus d'Hugues.

J'ai trouvé un peu plus d'actes concernant ses garçons, dont deux, Jean et Amour, sont mes ancêtres.

  • Jean, l'ainé (sosa 1 904), était meunier au Moulin de Varignolles, sur la paroisse de Condal. Sa descendance mâle continua d'excercer la même profession, au moins jusqu'à son arrière-petit-fils, Claude Joseph.
  • Pierre était meunier également dans la paroisse de Condal, sur la rivière le Besançon (sans autre précision)
  • Amour (sosa 3 796), était meunier à Varennes Saint-Sauveur, à Montjouvent. Son fils Claude le fut après lui)

Je n'ai pas trouvé de documents ni de photos des moulins de Condal, juste une mention sur le site de l'association d'Artagnan, que je reproduis ici :

La mémoire collective rapporte l'existence de quatre moulins sur la commune de Condal : trois toujours en élévation et un détruit. Plus aucun ne fonctionne aujourd'hui. Le premier que nous allons citer était celui dépendant du château de Saint-Sulpice, propriété sur laquelle nous sommes déjà arrêtés. La bâtiment existe toujours et est devenue une résidence privée. Ensuite, nous trouvons le moulin de Montgardon, dit moulin de Verney, au lieu-dit Montgardon. Au milieu du 20ème siècle, ce fut Anthelme Thénoz qui l'exploita avant de tenir une boulangerie puis un café au bourg du village. Dans les années 1980, ce lieu devint une boîte de nuit, "Le Point Rouge", et brûla dans un incendie. A proximité, se trouve "La montée de Rouju" sur la route de Montgardon : cette appellation viendrait du fait que les paysans empruntant ce chemin fort pentu et tortueux, arrivaient en haut de la montée tout rouge d’effort... Ces deux moulins utilisaient les eaux du Besançon. Le moulin n'étant plus en élévation aujourd'hui était situé à proximité de Varennes-Saint-Sauveur, à Varignole. Situé sur le Solnan, il ne reste que quelques pierres à proximité du cours d'eau attestant de l'existence de ce moulin. Les habitants appellent ce lieu "chez l'ermite" car un homme vécut dans la ferme située à proximité et dépendant autrefois du moulin reclus dans sa cave les dernières années de sa vie. Maintenant mangée par la broussaille, cette maison qui n'inondait jamais d'après les anciens, possédait un joli balcon, résultat d'un agrandissement du bâtiment d'origine.

 

La descendance de Hugues Landry

Ayant engendré deux de mes ancêtres, Hugues possède deux numéro de sosa : 3 808 et 7 592. Les deux branches dont il est l'auteur se rejoignent à la fin du 18ème siècle par le mariage de Marie-Josephte LANDRY, descendante de Jean, avec Joseph SORGUE, descendant d'Amour. 

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Commentaires

  • Piste2mesayeuls

    1 Piste2mesayeuls Le 18/11/2024

    Miam miam !
  • Stéphane

    2 Stéphane Le 16/11/2024

    Je suis comme le chien de Pavlov, rien que lire la recette je saliver

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