Mon sosa 458, Claude Maitre, dit "Bourguignon" est décédé en 1721 à l'hôpital Comtesse à Lille.
Je ne sais rien de lui, ni sa filiation, ni les circonstances de sa vie.
Peut-être que les recherches pour écrire cet article permettront d'en apprendre davantage ...
Lille
Dans Les Bourguignons
Ce que je sais
Claude Maitre, né certainement à Châteaurenaud (Louhans) vers 1670, était l'époux de Claudine Perrault ou Perrot et le père de mon ancêtre Marie Maitre (1710-1788), épouse de Claude Tisserand (1704-1745). Tout ce petit monde a vécu dans les alentours de Louhans. En recherchant de plus amples renseignements sur ce couple, je suis tombée sur l'acte de décès suivant dans la collection communale de Châteaurenaud :
Je soussigné certifie que le nommé Claude Maître dit Bourguignon, soldat de la Compagnie d'Affaux au Régiment Lionnois, natif de Châteaurenaud en Bourgogne, est ici mort le onze avril 1721 administré des sacrements de notre Mère la Ste Eglise en foy de quoi j'ai signé ces présentes et y appose le cachet ordinaire de la Maison. Fait et donné à l'hôpital Comtesse à Lille en flandre ce 21 du mois et an que dessus. |
Était-ce lui ? Très certainement. Claude était veuf depuis 1713. Son enrôlement lui permettait sans doute de subvenir aux besoins de sa fille (Je ne lui ai pas trouvé d'autre enfant que Marie). Ces différents indices m'ont fait découvrir des fonds d'archive que je ne connaissais pas : Les registres matricules de l'Ancien Régime, en cours d'indexation sur Généanet et également consultables sur le site du SHD.
Les premières recherches
L'hôpital Comtesse
L’hospice Comtesse (aussi appelé hospice Notre-Dame) est un ancien hospice lillois dont l'essentiel des bâtiments date du XVIIe siècle. Sa construction fut décidée par Jeanne, comtesse de Flandre, en 1237. Situé rue de la Monnaie dans le Vieux-Lille, il abrite de nos jours un musée.
Jeanne de Constantinople, comtesse de Flandre, fonde en 1237 dans l'enceinte de son propre palais un hôpital qu'elle dote richement. En 1243, elle fait don des moulins de Lille et de Wazemmes à son Hôpital de Lille ainsi que du droit de banalité des moulins qu'elle possède sur toute la banlieue de Lille et que l'on appelait la Mannée de Lille. Cette mannée comprenait les villages qui s'inscrivaient à l'intérieur d'un territoire autour de Lille, de circonférence à égale distance de Seclin, Anstaing et Tressin. Par la suite, ce droit fut confirmé par les différents souverains régnant sur la Flandre jusqu'à son abolition en 17891. En 1245, les frères et sœurs de la communauté adoptent la règle de saint Augustin.
De l'établissement primitif réservé aux malades pauvres, aux pèlerins et aux passants, il ne reste rien, un incendie dans la nuit du 11 avril 1468 l'ayant entièrement détruit. La salle des malades est reconstruite entre 1468 et 1472 et le rez-de-chaussée du bâtiment de la communauté religieuse des Augustines entre 1477 et 1482.
À la suite d'un nouvel incendie, le 17 mars 1649, qui détruit la chapelle et certains bâtiments conventuels, on élève ou reconstruit l'étage du bâtiment de la communauté pour abriter le dortoir des sœurs (1649-1652). En 1650, Julien Destrée édifie le bâtiment bordant la rue de la Monnaie, dont la façade est louée à des artisans et commerçants, puis, de 1652 à 1657, on termine les travaux en bâtissant une nouvelle chapelle rehaussée et séparée de la salle des malades par un jubé suivant les recommandations du concile de Trente.
Le plafond en bois de la salle des malades est alors décoré de tapisseries datant de 1704. La cour d'honneur est fermée à l'ouest par un dernier bâtiment achevé en 1724. Le bâtiment reste le principal hôpital lillois jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.
Article Hospice Comtesse de Wikipédia en français (auteurs)
Le Régiment d'Infanterie d'Auroy retranscrit par le curé de Laval-du-Tarn était en fait le Régiment Douroy. Une fois cette rectification faite, trouver la compagnie d'Isarn fut assez facile. Et éplucher les pages jusqu'à trouver :
Bon d'accord, le sergent recruteur n'a pas été très précis, ni très soigné dans sa description ; mais je suis contente de l'avoir trouvé ! Et en continuant de regarder cette même compagnie d'Isarn, quelle ne fut ma suprise en voyant :
Cadoux, Cadoule ... même combat ! De toute façon, des personnes de ce nom natif de Montredon en Gévaudan, ce ne pouvait être que de la même famille. Ce François était probablement le frère de Jean-Pierre. Il est mort en 1735 si je lis bien mais son décès n'a pas été mentionné dans les registres paroissiaux de Laval-du-Tarn. Sa famille a-elle reçu la nouvelle ou a-t-elle attendue des années le retour de son soldat ...
Commentaires
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Sa fiche est peu renseignée parce qu'il vient d'ailleurs, il faut trouver sa première incorporation pour avoir la fiche complète ;)
Il vient de La ... colonelle. Je l'y ai cherché et trouvé à la page 13/66 mais il n'y a pas grand chose, il doit y avoir encore une autre fiche. Ah le voilà ! Page 18 (amusant sur la page d'en face un homonyme !) dans la Lieutenante Colonelle GR 1 Yc 532.
https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e005e4b303b6bee9/5e4b303cdec84
Bonne soiréeSuper merci !!!! En plus une description physique ! C'est génial ! -
Des fonds que je ne connais pas trop. A regarder donc, sait-on jamais -
Toujours très intéressants ces registres ! J'ai fait de belles découvertes que j'ai aussi présentées sur mon blog
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