Un arbre en Lozère ... et ailleurs

Novembre 2024 : Cécile

Le 22/11/2024 0

Dans Un mois Un saint

Novembre

Cécile est un prénom d'origine latine : il dérive de Caecilius, le gentilice d'une illustre famille romaine au IIIe siècle avant JC. Étymologiquement, Caecilius pourrait signifier « aveugle » (du nom d'une sainte Caecula, dérivé de son diminutif caeculus, « myope »), mais aussi, plus vraisemblablement, être issu d'un mot d'origine étrusque et de sens inconnu.
Sa fête est le 22 novembre.

Fêtes et Saints de novembre

Saints novembre

Proverbes de novembre

  • Quand novembre aura fleurs nouvelles, morte saison sera cruelle
  • Le mois de novembre est malsain. Il fait tousser dès la Toussaint
  • Quand en novembre il a tonné, l'hiver est avorté
  • Quelque temps qu'il fasse en novembre, commence le feu dans la chambre

Sainte Cécile

Cécile de Rome, une des saintes Cécile, est une sainte chrétienne. Elle a vécu à Rome, aux premiers temps du christianisme. Elle fut une vierge qui, mariée de force, participa à la conversion de son mari et l'amena à respecter son vœu de virginité. Elle mourut martyre. Sa fête a été fixée au 22 novembre.

Sainte Cécile est la patronne de la musique et des musiciens. À la fin du XIXe siècle, une entreprise de réforme de la musique sacrée fut appelée mouvement cécilien en son honneur.

Faisant moi-même partie d'un orchestre, nous donnons chaque année un concert pour la Sainte-Cécile.

La demoiselle dont nous allons parler ici s'appelait Cécile Miqualet. Elle vivait en Lozère, dans le hameau du Tensonnieu, paroisse du Recoux, aux alentours de 1700. Elle était fille de mes sosas 1 198 et 1 199. Pourquoi elle ? Car je connais juste son existence comme témoin. Je ne connais ni son année de naissance, ni celle de son décès, je ne sais même pas si elle a été mariée.

Ses parents

Cécile était la fille de Sieur Antoine Miqualet, docteur en droits, avocat en Parlement, issu d'une famille de notaires royaux de Séverac le Château. Sa mère, Marguerite de Villaret, était issue de la petite noblesse du Gévaudan. Je leur ai déjà consacré une page, reprenant leur ligne de vie.

Les parents se sont installés après leur mariage dans le petit village du Tensonnieu, peut-être dans cette belle propriété.

TensonnieuLes parents sont décédé tous les deux aux alentours de 1700 : Margot de Villaret la première, le 25 aout 1699, elle avait 66 ans. Le père la suivit dans la tombe le 14 juillet 1706 à l'âge de 72 ans. Ils sont tous les deux enterrés dans la Chapelle de la Madeleine, au Recoux.

Son environnement familial

Les preuves de son existence

A vrai dire, je n'en ai que deux ...

  • La première date du mariage de sa soeur Anne Thérèse le 18 novembre 1702. A l'occasion de ce mariage, Antoine Miqualet, leur père à toutes les deux, fait don de tous ses biens à Anne Thérèse, sous condition de faire "même pot et feu" avec les deux futurs époux. Antoine est âgé de 72 ans et est veuf depuis 1699. Et dans ce même contrat, Cécile fait également don de tous ses biens à sa soeur. Ceci laisserait entendre qu'elle est restée vieille fille et n'a plus l'espoir de se marier. On lit dans cet extrait qu'elle est "fille émancipée", c'est à dire certainement âgée de plus de vingt cinq ans, et que la condition de ce don est que sa soeur l'entretienne "tant saine que malade".

Cm miqualet vacquier

  • La seconde date du 3 décembre 1705. Cécile est la marraine de Jean-Antoine Fages, fils de sa soeur Marie-Rose et d'Étienne Fages, qui habitent le Mas de Donat, paroisse de Saint-Saturnin de Tartaronne. Il n'y a guère d'autre renseignement si ce n'est qu'elle habite toujours au Tensonnieu, certainement chez sa soeur Anne Thérèse.

17051203 fages jean antoineC'est la dernière trace de notre Cécile. L'épluchage des parrains et marraines des enfants de ses frères et soeurs n'a rien donné de plus. Les registres du Recoux non plus. Le mystère reste intact.

Le bilan

Cette recherche m'a fait retravailler cette famille que je croyais complète. Je me rends compte que j'avais oublié quelques enfants d'Antoine Miqualet et Marguerite de Villaret. Voici donc le rectificatif de la fratrie reconstituée :

  • L'ainée était certainement Rose. Une des rares pour laquelle on a l'acte de baptême. Elle est née en 1659 et a eu comme parrain son grand-père François Miqualet et comme marraine sa grand-mère Rose de Juéry. Elle a été mariée à l'âge de 14 ans à un marchand nommé Simon MONESTIER, décédé 4 ans seulement après le mariage. Elle n'a eu qu'un seul fils.
  • Ensuite on a Catherine, baptisée le 27 janvier 1661. Son parrain était Pierre de Villaret, son oncle prêtre et sa marraine sa grand-mère maternelle, Catherine Lescure. Elle s'est mariée en 1685 avec Étienne VERNHET, marchand du Mazet, même paroisse du Recoux. Ils ont eu au moins 3 enfants.
  • Cécile arrive peut-être en numéro 3 ...
  • Le seul garçon de la fratrie était François, peut-être né vers 1668. Il était avocat en Parlement et s'était marié en 1696 avec Marie LAFONT, fille d'un bourgeois de Chirac, dont il a eu deux enfants. Il est décédé deux ans après son mariage.
  • Marie-Rose, mon ancêtre, arrive en cinquième position.
  • Ensuite Marguerite, mariée en 1695 avec un bourgeois de Novis, Jean-François TARUSSON, mère de nombreux enfants.
  • Puis Marie, mariée en 1692 avec Jean FABRE, praticien à Gleysenove, fils du notaire du lieu, mère de 4 enfants.
  • Enfin Anne Thérèse, dont on a déjà parlé.

Un autre mystère, il y aurait une soeur de plus, prénommée Fleur ... Cette Fleur est citée dans le testament de leur oncle commun, Claude de Villaret, sieur de la Calsade en 1681 et également marraine d'Étienne Vaquier, fils d'Anne Thérèse, en 1712. Elle non plus n'a pas laissé d'autre trace ...

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