Un arbre en Lozère ... et ailleurs

Zonnebeke

Le 30/11/2024 0

Dans La Lozère

Un seul lieu commence par Z dans ma base de données : Zonnebeke en Belgique dans la province de Flandre Occidentale. C'est là où sont décédés en novembre 1914 trois jeunes lozériens ...

Zonnebeke

Joseph Fernand Marius Aigouy
(1887-1914)

Né à Drigas le 5 mai 1887.
Fils de Eugène Fortuné Aigouy et de Marie Anaïs Ruas.
Célibataire.

Clairon au 142ème RI.
Tué à l'ennemi le 3 novembre 1914 au combat de Zonnebeke.

27 ans

Eugène Clément Aigouy
(1880-1914)

Né à la Malène le 30 janvier 1880.
Fils de François Privat Aigouy et Marie-Rosalie Victoire Gineste.
Marié à Émilie Faizandier.
Une petite fille, Clémence Maria Jeanne, qu'il n'aura jamais connue car née le 27 décembre 1914.

Soldat de 2ème classe au 142ème RI.
Tué à l'ennemi le 3 novembre 1914 au combat de Zonnebeke.

34 ans

Justin Henri Baud
(1882-1914)

Né à Meyrueis le 30 octobre 1882.
Fils de Jean-Maurice Baud et Léonie Victorine Maurin.
Célibataire.

Soldat de 2ème classe au 142ème RI.
Tué à l'ennemi le 3 novembre 1914 au combat de Zonnebeke.

32 ans

Bon, cela m'aura permis déjà de rectifier deux dates de décès. Les fiches de Mémoire des Hommes m'indiquent bien qu'ils ont été tués le même jour, contrairement aux transcriptions trouvées dans les archives municipales.

La bataille de Zonnebeke

En automne 1914, à Zonnebeke en Belgique, le 9ème corps français ainsi que l’armée anglaise combattent contre l’armée allemande .

Cette bataille détruit la ville de Zonnebeke, l’église, les maisons du village, des fermes. La population fuit le village et se dirige vers la France.

Zonnebeke 2Les armes utilisées sont des canons avec des lancements d’obus ainsi que des fusils. Les soldats se réfugient dans des maisons bombardées ou campent dans des fossés et avancent vers l’ennemi en creusant des tranchées. Les conditions de vie sont difficiles avec en permanence le bruit des canons et le sifflement des obus. Les soldats sont souvent dehors dans les tranchées avec beaucoup de morts et de blessés, ils ne peuvent pas toujours dormir. Ils mangent des aliments froids, ils boivent peu d’eau parfois du vin «pinard». Ils n’ont pas de  toilettes, ont souvent des diarrhées et des maladies en lien avec le manque d’hygiène.

Selon les extraits des journaux de Georges Cottenceau et de Joseph Bellouard, la bataille a complètement détruit la ville, c’est une véritable boucherie quotidienne, les canons et les obus n’arrêtaient pas de se faire entendre, les blessés mutilés n’arrêtaient pas de se plaindre. Le bilan militaire Français est très lourd notamment entre le 23 octobre et le 13 novembre 1914. En 21 jours il y a eu 7 529 morts, 24 571 blessés et 9 150 disparus.

Source : La Bataille de Zonnebeke : « L’hiver oublié 1914-1915 »

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