Un arbre en Lozère ... et ailleurs

V comme Vivens

Le 25/11/2023 0

Dans La Lozère

Ah ben me voilà bien .... Le sort me désigne Marguerite Vivens comme lauréate de la lettre V.
Seul soucis, j'en ai trois ! Laquelle choisir ?
N'ayant encore travaillé sur aucune d'elle, je vais essayer d'en savoir un peu plus sur ces trois homonymes à l'occasion de cet article.

Mes trois Marguerite(s)

Marguerite vivens

Marguerite n°1

Je commence par la "plus facile" car moins éloignée. Ma Marguerite n°1 était originaire de Fretma, née certainement vers 1610. Ses parents se nommaient Jean VIVENS et Claude AVESQUE. C'est la famille de sa mère qui était originaire de Fretma. Son père venait de Costeguison, pas bien loin. Ma Marguerite n°1 était l'épouse de Maitre Jean Portalier, dit Jacmet, de Nivoliers. Ils s'étaient mariés dans les années 1630. Ils étaient de religion protestante, comme l'affirme le testament de son mari. Ils avaient au moins trois filles :

  • Louise, épouse d'Antoine BENOIT de Nivoliers.
  • Marie, épouse de Guillaume LIAUTARD de Jontanels.
  • Isabeau, citée dans le testament de son père.

Les Marguerite(s) n°2 et 3

A peine ai-je commencé les recherches sur ces deux Marguerite(s) qu'un acte me prouve qu'elles étaient liées entre elles ! Elles étaient vraisemblablement soeurs... Voici le raisonnement suivi :

J'ai trouvé deux quittances de dot de Jean Dides, époux de Marguerite n°3, la première de 1591, la seconde de 1595.
Il est dit fils d'Estienne, habitant Olmières (Aumières, paroisse de la Parade) et fait quittance à Jean Bonnet, son beau-frère d'Anilhac pour la dot de sa femme, Marguerite Vivens.

Qrd dides bonnetCertes, il n'habite pas Montignac comme je l'ai indiqué. Mais si Jean Bonnet est le beau-frère de Jean Dides, c'est soit qu'il a épousé une soeur Dides, soit une soeur Vivens... 
Cherchons des indices supplémentaires.

La réponse est trouvée dans un accord entre Jeanne, fille de Marguerite n°3 et épouse d'Antoine Avesque des Horts. Cet accord, daté du 8 mars 1609 et passé devant le notaire Jehan Gély de Meyrueis, dit à peu près ceci :

Jeanne Dides et Antoine Avesque des Horts rencontrent Marguerite Vivens (n°2), veuve de Jean Bonnet d'Anilhac. Jeanne est l'héritière universelle de sa mère, autre Marguerite Vivens (n°3), décédée, ainsi que son père. L'accord porte sur le reste à percevoir de la dot de Marguerite n°3.

Donc en rassemblant toutes ces sources, il parait évident que nos Marguerite étaient soeurs.

On apprend par la même occasion le nom des parents de nos Marguerite : Pierre Vivens et Lucie Torrette (Touret) ainsi que la date de leur contrat de mariage : le 18 décembre 1578.

Ouf, la boucle est bouclée.
Ces quelques heures de travail m'ont permis de compléter mon arbre ... finalement j'aime bien ce concept :
1 ancêtre = 1/2 journée

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