Un arbre en Lozère ... et ailleurs

U comme Unal

Le 24/11/2023 0

Dans La Lozère

De retour en Lozère, ou plutôt en Aveyron pour la lettre U. Une seule ancêtre a un patronyme commençant par cette lettre (enfin avant l'écriture de cet article !). Il s'agit de Catherine Unal, qui vivait dans le petit hameau de Montaliès au début du 17ème siècle.

Catherine unal

Quelques mots sur son origine

Catherine est sans doute originaire du village des Arènes, sur la paroisse de Saint-Léons. Elle fait mention de sa soeur Marie, mariée à Jean Vernhet et habitant ce village, dans un accord datant de 1634 chez Me Antoine Joannis (dont les archives ne sont hélas pas en ligne).

Je n'ai trouvé qu'une seule famille qui pourrait correspondre : Pierre et Marie Unal, qui testent tous les deux le 8 juin 1587 à la Clau en faveur de leurs enfants dont une fille, Catherine. Mais tout cela reste une supposition.

 

Sa vie avec Pierre Alméras

Pierre est originaire de Montaliès. Le couple s'est marié certainement vers 1600, ou un peu avant. Ils ont eu 4 garçons dont la filiation est certaine :

  • Jean, mon ancêtre, époux de Jeanne BOURREL, héritier de sa mère en 1633.
  • Jacques, Guillaume et Antoine, présents lors du mariage de leur frère ainé et lors de ceux de leurs nièces Catherine et Suzanne.

Pierre Alméras est décédé assez jeune, avant 1625.

Catherine a vécu jusqu'en 1651. Elle s'est éteinte le 30 juillet de cette année-là.

Maintenant, le fait-divers

Le 1er novembre 1625, Catherine se retrouve devant Maitre Pierre Cortines, notaire royal de Séverac, avec son domestique Estienne Sabatier.

Elle est dite veuve de Pierre Alméras et emploie Estienne Sabatier depuis 7 ans. Mais voilà : il l'a rendue enceinte d'une fille, prénommée Jeanne. (Je n'ai pas retrouvé son acte de baptême).
Leur relation était-elle d'un commun accord ? Il n'y est pas fait mention dans l'acte en question. Devant notaire, Catherine réclame 180 livres à son domestique pour servir de dot à sa fille. Cette somme lui est accordée. 

180 livres parait être une somme énorme pour un domestique de l'époque. Si l'on utilise un convertisseur de monnaie ancienne, cela s'élèverait à plus de 6 000 euros !

Je n'ai trouvé que des références concernant les salaires au 18ème siècle (Les salaires de nos ancêtres - Histoire et généalogie). Voilà ce que cela représente, sachant que 1 livre = 20 sols = 240 deniers.

Salaires ancien regime

Je n'ai pas retrouvé ce qu'est devenu Jeanne. Aucun contrat de mariage la mentionnant, ni mention dans les actes de ses frères utérins. Elle est peut-être décédée en bas-âge, qui sait ...

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