Un arbre en Lozère ... et ailleurs

Quézac

Le 20/11/2024 1

Dans La Lozère

Même si ce village ne correspond pas vraiment aux critères du thème de ce challenge, repartons pour Quézac pour cette lettre Q, bien difficile à illustrer.

J'avais choisi de parler des lieux n'intervenant que de manière occasionnelle dans mon fichier. Mais les lettres qui rapportent beaucoup au scrabble sont les plus compliquées. Trois noms de lieux commencent par Q dans mon dictionnaire Hérédis :

  • Quincampoix (76) et Quins (12), qui parlent de personnes trop contemporaines pour pouvoir les aborder dans ce blog.
  • Et ... Quézac (48) qui est utilisé 296 fois. 

Alors tant pis, ce sera Quézac, même si cet endroit a déjà été l'objet d'un article pour la même lettre en 2022 : Q comme ... Que s'apelorio Quézac !

Le lieu Quézac est utilisé 296 fois dans ma base Hérédis. Cela ne concerne pas forcément ma lignée sosa ; normal puisque je dépouille parfois des années de registres dans différentes commune ou paroisses. Ai-je des sosas qui habitaient Quézac ? En lançant une recherche intelligente (Je cherche les individus qui sont Sosa, ayant un événement dont la commune commence par "Quézac"), j'obtiens 12 occurences.

Voyons voir qui sont ces personnes, et si j'ai encore des choses à découvrir sur elles.

Les résultats

N°sosa Nom prénom Nom prénom du conjoint
266 Jean BENOIT Catherine MALZAC
532 Antoine BENOIT Marie ROBERT
533 Marie ROBERT Antoine BENOIT
534 Barthélémy MALZAC Marguerite GROUSSET
535 Marguerite GROUSSET Barthélémy MALZAC
1066 Louis ROBERT Claude AGULHON
1067 Claude AGULHON Louis ROBERT
1069 Antoinette BOUTIN Pierre MALZAC
1315 Catherine BOUTIN Pierre MARTIN
2135 Antoinette AGUILHON  
11 952 Étienne PARADAN Louise ROBERT
11 953 Louise ROBERT Étienne PARADAN

 

Sur ces 12 résultats, quelques doublons, puisque les couples sont parfois représentés deux fois. C'est surtout la lignée de mon AGP Joseph Boulet, que j'ai repérée en orange, qui est représentée. A ces personnes il faudrait en ajouter quelques-unes supplémentaires, puisque certains hameaux comme Vallongue et Fraissinet de Poujols dépendaient auparavant de la paroisse de Quézac et que Montbrun n'a été érigée en commune qu'en 1837.

Il faut dire qu'aujourd'hui tous ces lieux sont perdus dans la commune tentaculaire de Gorges du Tarn Causses ...

Une carte pour s'y repérer

Intéressons nous aux plus anciens de cette liste :
Étienne Paradan et sa femme Louise ROBERT

État des lieux

Oups ... Les données sur ce couple proviennent de mes débuts en généalogie, en 2016, lorsque j'engrangeais les données et ne vérifiais pas grand-chose. Elles résultent d'un import Hérédis. 

Étienne Paradan, fils d'autre Étienne, originaire de Sainte-Enimie, était marchand et procureur de ladite ville. Il aurait épousé en premières noces une certaine Jeanne de Pagézy (en 1583), puis en secondes noces mon ancêtre Louise Robert (en 1593). C'est elle qui était originaire de Quézac, du lieudit "la Rochette".

Essayons de vérifier quelques points.

Son premier mariage

Le contrat aurait été passé le 1er juillet 1583 chez Étienne Dubruelh, notaire royal de Sainte-Enimie. Zut, les registres de cette année-là ne sont pas en ligne sur ma source principale : Brozer Téléarchives. Mais je relève cette même date dans l'arbre d'Antoine Maurin, dont je connaissais le sérieux et la qualité des recherches. Il cite pour source l'étude Paradan d'Alain Monestier, double raison d'avoir confiance.

La première femme d'Étienne, Jeanne de Pagézy, semblait être également originaire de Sainte-Enimie. Le nom de Pagézy était une latinisation du nom Pagès, chose courante dans la bourgeoisie de l'époque. Je n'ai pas trouvé les parents de Jeanne, mais un certain Léger Pagési était présent lors du second mariage d'Étienne. Certainement son frère ou son cousin ...

Jeanne aurait testé au début de l'année 1591, selon les sources citées plus haut. Elle semble être décédée jeune, sans enfant.

Son second mariage

Là, plus de chance : le contrat de mariage entre Étienne et Louise Robert a été passé chez Me Jean Comitis le 15 janvier 1593, et le registre correspondant est en ligne ! Évidemment, ce sont des pattes de mouches mais j'arrive quand même à déchiffrer quelques renseignements :

  • Étienne est fils de feu autre Étienne, marchand de Sainte-Enimie et procède du vouloir et consentement de Me Antoine Combes, prêtre et recteur de la Canourgue, de sieur Léger Pagési et autres parents et amis.
  • Louise est fille de Maitre Guillaume Robert, bailli de la Roche, qui signe.

Les mères ne sont pas citées ; et j'avoue à avoir du mal à déchiffrer le reste du contrat !

Guillaume, le père de Louise

A force de chercher, j'ai fini par trouver quelques renseignements sur Guillaume ROBERT, dit "lou Baille", qui était bailli de la Roche.

Je pense que le lieudit la Roche est celui qui est appelé aujourd'hui "la Rochette", situé un peu au sud de Quézac, dans un méandre du Tarn, en direction de Florac.

Le premier renseignement date de 1592 et a été trouvé dans les relevés de Chassin du Guerny : "Cession par Guillaume Robert, dit lou baille, de la Roche, paroisse de Quézac en faveur de Claude de Chapelain, de sa métairie de Masandrieux, 31 décembre 1592"
Ce n'est pas grand-chose, mais cela nous confirme sa profession et nous donne son sobriquet ! 

Le second document est plus intéressant. Il a été trouvé dans les parutions de la Société des lettres, sciences et arts du département de la Lozère. Ce document, daté du 4 septembre 1595, relate les destructions causées par le Capitaine Merle dans les villes de Quézac, Ispagnac et alentours. Outre l'intérêt historique, notre Guillaume Robert, cité comme témoin, avoue un âge de 60 ans. Nous avons donc approximativement son année de naissance, 1535.

Ce document, très long et en ancien français, est retranscrit ci-dessous.

Estienne Boniol, seigneur de Bieisse, bachellier ez droictz, lieutenant de juge royal en la Court commune de la ville de Yspaignac, en Gevaudan.

A tous ceulx quy ses presantes verront, salut. Scavoir faisons que ce jourd'huy, datte des presantes, pardevant nous, tenans l'audiance de ladicte Court audit Yspaignac, se seroient présantes vénérables personnes M° Jehan Testent, doien, et Jehan Daudé, chanoine et procureur du Chappitre et esglise collégialle Nostre-Dame de Quésac Lesquelz, tant en leur nom que des aultres chanoines dudict Chappitre, auroint expausé et remontré avoir besoing fere sommaire apprinze et veriffication, pour la conservation de leurs droictz cn plusieurs et divers lieux et négoces de ce que Ieur esglise et maison collégialle, en lan mil cinq cens soixante deux, feust envahie et surprinze par ceulx de la prethandue religion réformée, et, dicelle esglize toute les reliquères et ornemens servans au divin service, de grande valleur, et aussi les cloches et les meubles du comun et particullier, des doien, sacrestain et chanoines, princippallement les papiers, tiltres et docurnans de leur archifz feurent prins et empourtés; le couvert de leur dicte esglise breullé, comme aussi la maison de l'hospital dudict lieu avec neuf lietz garnis de coytres, couvertes et linceulx Et despuis, en lan mil cinq cens soixante sept, leur dicte maison collégialle feust brullée du commandement du seigneur de Thoras ensamble le couvert de l'esglise, que lesdictz doyen et chanoines avoint faict recouvrer. 
Et encores en lan mil cinq cens huictante leur dicte maison collégialle feust batue du canon, conduict par le cappitaine Merle, et par ce moyen forcée et prinze ; deux desdictz chanoines tués et plusieurs aultres faictz prisonniers et rançonnés ; ung prebtre du village et ung leur parroissien aussi tués, et tout ce qu'ilz avoint peu de rechief acquérir et remectre dans leur dicte maison collégialle et esglise des meubles pour eulx et ornemens pour ladicte esglise ; de rechief, le tout feust pillé et empourte, ensemble tout le reveneu et meubles des habitans dudict Quésac, se que despuis la susdicte premiere prinze de leurdicte maison et esglise et commancement de troubles lhors surveneus et despuis continués au present royaume, comme est notoire, lesdictz doyen et chanoines n'auroint peu jouir, la plus part du temps de leurs dismes, rantes et reveneus que auroint esté prins el levés par eulx de contrere party, tenant garnison en leur dicte maison et occupans les beneffices dépendans dicelle, situés au païs de Cevènes, quest à leur hobéissance et dévotion et de fort difficile accès, mesmes le beyneffice de St Fleur du Pontpidor et St Estienne du Valdonnés, ausquelz consistent leur principal bien ; le tout aiant esté prins ct levé longtempz par ledict cappitaine Merle, mesmes par délibération publique et authorizée par feu Monseigneur frère du Roy, pour sortir ledict Merle et luy fere quicter la ville de Mende, leur dicte maison feut baillée pour retrete sans en avoir faict aulcune recompance ausdictz chanoines; lesquelz, à ceste occasion auroint esle constrains vaguer et recourir aux empruntz, pour santretenir, sur leurs amis, ung fort longtemps, se estans tellemant et cy davant endebtes sans avoir faict que bien peu de réparation à leurdicte esglise et maison, qui sont encores la plus part descouverlz, quilz nont à présent moyen de satisfera à paier beaucoup d'aultrcs debtes qu'ilz ont faict aussi pour le paie nent des décimes et pour la garde et conservation de leur dicte maison à l'hobeissance du Roy, oultre plusieurs rantes et reveneus qu'ilz ont esté constraîns vandre et alliéner; tellement que par les moiens susdictz que des grandes courses et passaiges de gens de guerre pandant les susdictz sièges et despuis durant les troubles qui ne sont encores estains en cedict païs, lesdictz chanoines non seullement mais la pluspart des habitans dudict lieu el parroisse de Quezac, chargés dallieurs de grandz tailles et sucides extraordinères, joinct l'infertillité des terres et estérillité des fruictz quont regne ces dernières années, et ce présentent ceste cy plus grandz, à cause que la plus part des povres paisans ne recuellent pas seullement la semance qu'ilz avoint impozé aux terres, sont extrémement travaillés et ruynés, ainsin quest tout notoire et esvidant; requérans sur la vérité de ce dessus les assistans et illec presens, estant des principaulx habitans, tant dudict lieu el parroisse de Quésac qne de la present ville d'Ispagnac, leur voisins prochains, ne distans que demy quart de lieue, estre ouys et examinés et de leur dire et deppausalion leur estre faict et expédié acte, pour leur servir comme de droict et raison. 
Nous dictz lieutenant, aians entandu la susdite exposition aurions interrogés, sur le conteneu d'icelle, Me Guilhaumes Robert, baille de la Roche, et aagé comme il a dict de soixante ans ; Pierre Mathieu, baille de Quézac, aagé de cinquante ans; Estène Olivier, de Quézac, aaigé de soixante ans ; Pierre Yssarte, dudict Quézac, de quarante ans; Me Jehan de Broa, chirurgien, aigé de soixante quatre ans; Claude Lagarde, habitant d'Ispagnac, aagé de septante ans ; Michel Menade, d'Ispagnac, aage de soixante ; Anthoine Corsier, dudict Yspagnac, aagé de soixante cinq ; Anthoine Albaric, de Montbrun, aagé de cinquante ou environ.

Toutz lesquelz aiant au préalable faict et presté serment de dire vérité selon Dieu Vivant, levans la maing au Siel, ont dict et dépausé l'exposition desditz sieur doyen et chanoines, estre tres certaines et notoires et véritables, cest assavoir que la maison collégiale dudict Quézac a esté prinze, reprinze, brullée, forcée, batue de canon par ledict cappitaine Merle, l'esglise Notre Dame dudict Quézac bruslée et est encores descouverte la plus part et en povre estat, toutz les joyaux et ornemans d'icelle, ensamble les meubles, papiers et dôcumans de ladite maison collégiale de Quézac, prinz, ravis et pillés plusieurs et ritérées fois par ceulx de contrère party, et non seullement ceulx desdits doyen et chanoines, mais beaucoup de biens meubles que les habitans dudict Quézac et de la parroisse avoient mis pour relrcle dans ladicte maison collégialle, beaucoup de maisons desdictz habitans aussi ruinés et la plus grand parl d'icelles bruslées et abatues, tant par le feu que aultres courses ot ravaiges dung party et d'aultre, les rentes et revenus de ladicte maison collégule, tant de Quézac que St Estienne du Valdonnès, St Fleur du Ponpidour, scitué au païs de Cevenes estant ile contrère party, que aultres en deppandans, prinz et occupés la plus part du temps despuis lesditz troubles, tant par ledict cappitaine Merle que aultres. Ensorte que lesdits chanoines ont demeuré longtemps despolliés de leur dicte maison et privés de leurs dictes rantes et revenans, aians ils esté constrains se retirer pour vivre, ce que ne peult avoir esté sans avoir enprunté leurs amis, estant voix et femme publique quils sont beaucoup endeptés, encores qu'ilz aient vendu plusieurs de leurs biens el rantes, estant grand domaige, voire grand mespris et casi escandalle aux catholiques de voir ladicte esglise de Quézac ruinée et descouverte, comme elle est de long temps renommée ; disans en oultre que lesditz chanoines sont tellement povres à cause de ce dessus et que pour la perte de leurs tiltres ilz ne peuvent à présent lever leurs rantes, que a seste occasion leur sont deues et mises en procès ct quc d'ailleurs aussi pour la povreté de leurs parroissiens, ravaigés et ruines que dessus, et encores a present surchargés de grande charges extraordineres et par la grand infertilité et sterilité des dernieres années et dont la presente se monstre encore plus pire et mesmes que tant pour raison desdictes gueres et contagion plusieurs personnes sont morts et aussi de peste que a eu courtz en ce païs de tempz de l'année y veneus pour batre Maruéjolz et Peire; et les terres sont demeurées incultes et maisons inhabitées; iceulx chanoines nen peuvent tirer aulcung secours que il leur est impossible de satisfere et paier de longtemps se qu'ilz doibvent, veoire sans vandre, à ces fins, l'avantage de leurs biens. Et ce dessus les dictz tesmoingz, toutz ensamble el unifformement, ont dict, confirmé et certiffié estre chose véritable et le scavoir pour avoir veu la pluspart desdictes chozes, comme habitans là, estans lhors des temps susdictz audict Quésac, les aulcungz et les aultres comme leurs prochains voisins et pour estre chozes très notoires et magniffestes. Dequoy aurions octroié acte ausdictz exposans comme de raison. 
Donné à Ispagnac, le lundy quatriesme jour du mois de septanbre l'an mil V quatre vingtz quinze.
Bonyol, lieutenant
Moy notaire royal soubzsigné pour le greffier scripvant sous ledit sieur lieutenant.
Leblanc notaire

Le capitaine Merle

Matthieu Merle, né vers 1548 à Uzès et mort après 1587, était un capitaine huguenot qui sema la terreur dans le sud de l'Auvergne, le Gévaudan et le Velay durant les Guerres de religion

Biographie

Il était l'un des trois fils d'Antoine Merle, marchand d'Uzès anobli et de Marguerite de Virgilli. Il avait épousé, le 20 octobre 1576 au Château supérieur (Castelsoubro) de Roffiac, Françoise d'Auzolles, fille de Guyot d'Auzolles, seigneur de Serre et de Françoise de La Rochette1. On leur connaît deux enfants, Marie et Heralh (1583-1621), baron de Lagorce et héritier de son père.

Il entra en 1568 au service de Jacques de Crussol comme arquebusier de sa garde. C'est vraisemblablement sous son influence qu'il se convertit au calvinisme et entraîna à sa suite ses deux frères aînés, Antoine et François. Il participa activement aux combats des guerres civiles entre 1568 et 1580, et y gagna une réputation de cruauté, en particulier lors de la prise de Malzieu en Gévaudan en 1573, et de celle d'Issoire en 1575. À la tête de ses bandes, il s'enrichit considérablement en cumulant rançons et butins. En effet, alors que son père ne possédait qu'une maison à Uzès, deux terres et une vigne, le capitaine Merle put, grâce à ses gains, acheter le gouvernement de Marvejols en 1575, la baronnie de Lagorce en juin 1582, ainsi que d'autres fiefs en Vivarais. Le 28 avril 1578, il fut nommé gentilhomme ordinaire de la chambre du roi de Navarre, ainsi que gouverneur de Mende. En juillet 1581, il se retira à Uzès avec un magnifique équipage. On ne connaît pas la date de sa mort avec exactitude. Le marquis d'Aubais la place au début de l'année 1584 mais plusieurs sources attestent que Merle était encore vivant après la bataille de Coutras, fin 1587. Ses Mémoires, restés incomplets, furent rédigés par l'un de ses compagnons d'armes, le colonel Gondin.

Faits d'armes

  • Entre 1569 et 1576, la forteresse de Grèzes est occupée par ses troupes.
  • Le 17 novembre 1573 il s'empare de la ville du Malzieu en Gévaudan, accompagné de 25 à 30 soldats, et y assassine 13 prêtres ainsi que le curé de Rimeize. Il enferme les habitants les plus notables dans la grande tour, et rançonne leur liberté.
  • En 1574 il s'empare d'Ambert.
  • En 1575, il s'empare d'Issoire : "...sa troupe pénètre dans les maisons, pille et rançonne jusqu'aux protestants eux-mêmes. Les églises sont ensuite visitées : les tableaux, statues, vitraux, orgues, sont jetés dans un brasier allumé sur la grande place. Le matin, on trouve cinq moines étendus morts sur le pas du monastère". Merle réclame à la population 50 000 livres. Il essaie de brûler l'église Saint-Ostremoine, mais n'y parvenant pas, contrarié, il fait écorcher vifs trois religieux.
  • Il échoue devant Saint-Flour en août 1578.
  • La nuit de Noël 1579, Merle s'empare de la capitale du Gévaudan, Mende, qui lui résistait depuis deux ans. Venu de Marvejols, les soldats de Merle attendirent que les Mendois soient à la messe de minuit pour entrer dans la cité, qu'ils pillèrent. Il fit ensuite fondre la Non Pareille, la plus grosse cloche du monde afin de se faire fabriquer des couleuvrine et autres boulets à canon.
  • En décembre 1580 il attaque avec ses troupes Bédouès et la collégiale créé par Urbain V, tuant les chanoines et pillant le village.
  • En février 1581, alors qu'il règne sur tout le Gévaudan, il met à exécution la menace qu'il avait faite aux habitants. Il leur avait en effet demandé de lui livrer 4 000 écus, somme que les Mendois ne purent recueillir. Il détruisit alors partiellement la cathédrale construite par Urbain V. Il en épargna un clocher pour ne pas endommager le palais épiscopal où il avait établi sa demeure.

Source : Article Matthieu Merle de Wikipédia en français (auteurs)

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Commentaires

  • Stéphane

    1 Stéphane Le 20/11/2024

    Je ne dois pas être le seul, mais Quézac m'évoque une petite fille et une eau pétillante

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