Le 13ème escadron du train des équipages militaires (13ème ETEM), commandé par le chef d'escadron DE GENTILE, était caserné aux Gravanches, près de Clermont-Ferrand.
La grande guerre a popularisé le train des équipages. Le trainglot est partout. S'il ne monte pas à l'assaut, il accomplit un rôle immense, laborieux et modeste, souvent périlleux, avec constance, dévouement absolu, abnégation, sacrifice même.
Tringlot des formations sanitaires, il est le compagnon du brancardier, et, avec lui, il est le sauveur de ceux qui sont tombés et qui mourraient sans eux.
Tringlot des convois administratifs, il a le monopole de tous les ravitaillements de vivres. Par lui, la faim et la soif du poilu sont satisfaites et l'on sait maintenant plus que jamais l'importance de l'alimentation dans la guerre.
Tringlot des unités de transport, il est l'homme de toutes les tâches, depuis la plus banale jusqu'à la plus périlleuse. Combien nombreux sont ceux qui sont morts par le feu de l'ennemi au cours des ravitaillements, de jour et de nuit, alors qu'ils portaient jusque dans les lignes, munitions, engins, fils barbelés.
Et, comme de par l'application des lois Dalbiez et Mourier, le Train n'avait plus que des hommes des vieilles classes, presque chaque victime laisse une veuve et des orphelins. Un nouveau tringlot est né au cours de cette guerre, qui, tout de suite, a pris une importance considérable et justifiée : le conducteur d'auto. Grâce à la puissance de rendement de son camion, à la vitesse de sa voiture, il a pu, non seulement s'acquitter des transports de matériel, mais encore il a pu assurer la tâche de transporter les troupes, d'assurer les liaisons des quartiers généraux. Le tringlot-chauffeur est donc devenu le facteur nécessaire, escompté, pour l'accomplissement des opérations tactiques elles-mêmes.
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Je ne sais pas dans quelle unité du 13ème ETEM était Marius Osmin. Mais à la lecture de l'historique de ce Régiment, on se rend compte qu'ils n'ont pas été épargnés. Notre homme figure à la page 40 de la liste des victimes. Il est décédé le 20 février 1917, à l'hôpital n°78 de Montferrand. Il avait 47 ans.