Lieu |
Présentation |
Pour en savoir plus |
Photos (cliquer pour agrandir) |
Brieulles sur Meuse |
Aménagée en 1920, la nécropole nationale de Brieulles-sur-Meuse regroupe les dépouilles de soldats inhumés initialement dans de nombreux cimetières militaires provisoires tels ceux de Consenvoye, Damvillers, Dun-sur-Meuse, Lissey, Montmédy, Romagne-sous-Montfaucon, ou Stenay. Cette nécropole rassemble 2 572 corps dont 1 520 reposent en deux ossuaires. Au titre de la Première Guerre mondiale, 2 389 Français, 123 Russes, 35 Belges et un Britannique y sont réunis. Vingt-quatre Français dont un inconnu décédé lors des combats de mai à juin 1940 y reposent également. |
Nécropole de Brieulles sur Meuse |
|
Amiens |
La nécropole nationale d’Amiens, "Saint-Pierre", regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des batailles de la Somme. Cette nécropole, créée à la fin de la guerre, fut aménagée de 1921 à 1934 afin de regrouper les corps exhumés de cimetières militaires et de cimetières communaux d’Amiens, de Dury et de la Madeleine. La nécropole rassemble près de 1 400 corps de soldats français, décédés des suites de leurs blessures dans les ambulances militaires installées dans des bâtiments réquisitionnés et 25 corps de soldats belges morts au cours de la Grande Guerre. |
Nécropole Amiens Saint-Pierre |
|
Minaucourt |
Située sur la commune de Minaucourt-Le Mesnil-Les Hurlus, la nécropole nationale du Pont du Marson regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des différentes offensives qui se déroulèrent de 1914 à 1918 dans ce secteur âprement disputé. Elle fut aménagée par étapes successives de 1922 à 1929, sur l'emplacement du cimetière provisoire créé durant la bataille de Champagne, en 1915, alors dénommé le Pont du Marson. Le cimetière rassemble plus de 21 000 Français dont plus de 12 000 en ossuaires, 25 combattants tchèques et 2 Serbes. Un soldat français tué lors de la Seconde Guerre mondiale y est également enterré. Un monument dédié aux héros de la Grande Guerre y a été érigé à partir des pierres de l'ancienne église de Massiges. |
Minaucourt - Le Pont du Marson |
|
Suippes |
Située à proximité du camp militaire de Suippes, la nécropole nationale de Somme-Suippe regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des combats qui se sont déroulés dans cette région. Créé dès décembre 1914, le cimetière est aménagé en 1924. Il rassemble d’autres corps de soldats exhumés de cimetières provisoires, en particulier ceux de Saint-Rémy-sur-Bussy, du Bois-Sabot, Le Mesnil-les-Hurlus, Souain, Saint-Hilaire-le-Grand. Près de 5 000 soldats français y reposent, dont 1 388 inhumés en ossuaires. Cette nécropole conserve aussi 12 corps de soldats français morts pour la France lors des combats qui se déroulèrent en Champagne en 1940. |
Nécropole Somme-Suippe |
|
Dunkerque |
La nécropole nationale de Dunkerque regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors de leur hospitalisation dans les hôpitaux des environs de Dunkerque entre 1914 et 1918. Créée en 1921, cette nécropole est à nouveau aménagée entre 1962 et 1965 pour réunir les corps d'autres soldats de la Première Guerre mondiale inhumés dans des cimetières de la région. Aujourd’hui 1 863 corps français reposent en tombes individuelles, parmi lesquels 88 sont inconnus. |
Nécropole nationale de Dunkerque |
|
Toulouse |
Ce monument est un Monument aux Morts de la Guerre de 1914-1918. La construction débute en 1915 après une délibération du Conseil Municipal de Toulouse. Sur ce Monument au Morts figurent les noms de 5 211 combattants toulousains qui ont perdu la vie dans les tranchées. Chaque corps placé dans une boîte à ossements, sorte de petits cercueils sur lesquels on peut lire le nom du soldat, la date de son décès. Sur les boites à ossements des soldat tombés lors des combats est portée la mention “Mort pour la France“. 903 soldats de métropole, 514 frères d’armes d’Afrique, et 289 d’Indochine appelés sous les drapeaux sont enterrés là, côte à côte, sans distinction de grades. Après réduction des ossements, les restes ont été ré-inhumés dans ce mausolée. Les noms des combattants inhumés dans la “Crypte des Poilus de Salonique” sont notés sur le sol en granit rose du monument. |
Ossuaire national de la Crypte de Salonique |
|
Lunéville |
Située, au lieu-dit du Mouton noir, la nécropole nationale de Friscati regroupe les restes mortels de soldats tués lors des combats autour de Lunéville ou ceux décédés dans des hôpitaux militaires. Aménagée à l’emplacement d’un cimetière provisoire et à l'initiative d'une institutrice de Lunéville, Marie-Marguerite Wibrotte, la nécropole de Vitrimont-Friscati est agrandie jusqu'en 1936 pour y réunir les dépouilles de soldats inhumés initialement dans la région du Léomont. Rassemblant 3 713 corps, cette nécropole est la plus importante des trois cimetières militaires du Grand-Couronné de Nancy. Trois ossuaires conservent le souvenir de 1 683 soldats tandis que 2 026 reposent en tombes individuelles. |
Nécropole nationale de Fricasti |
|
Flirey |
La nécropole nationale de Flirey regroupe les dépouilles de soldats tombés lors des batailles de la Woëvre. Créée en 1919, ce lieu de mémoire témoigne de l’extrême violence des combats qui se déroulèrent entre les forêts de Mort-Mare et du Bois le Prêtre. Aménagée en 1924, en vue de rassembler les corps exhumés des cimetières militaires de Flirey, Fey, Seicheprey et de la Woëvre, cette nécropole rassemble 4 407 corps français dont 2 657 reposent en tombes individuelles. Un ossuaire conserve les restes mortels de 1 750 combattants. Aux côtés de ces hommes sont inhumés 22 Russes, trois Belges et trois Roumains. |
Nécropole nationale de Flirey |
|
Ypres |
Le cimetière militaire français d'Ypres, en Belgique, rassemble les tombes de près de 4 200 soldats morts pour la France lors des rudes combats autour de la ville durant de la Première Guerre mondiale. |
Cimetière national Saint-Charles-de-Potyze
|
|