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Les maires de Laval du Tarn de la Révolution à 1900

Le 10/10/2022 0

Dans La Lozère

Après Hures et la Malène, voici un essai de reconstitution chronologique de la succession des maires de Laval du Tarn. 

Maire de Laval du Tarn Habitant de Signature Période du mandat Durée du mandat
Jean-Joseph MONESTIER Rausas Signature Jean Joseph Monestier Maire pendant la Révolution
Guillotiné à Florac le 11 juin 1793
?
Jean-Stanislas COMITIS Perrières Signature de Stanislas Comitis 23 juin 1793 -? ?
Jean-Baptiste BELVEZE Pougnadoires, fermier au château de la Caze Signature de Jean Baptiste Belvezé ?-1797 ?
François Placide MONESTIER Rausas Signature francois placide monestier 1797-1817 20 ans
Jean-Jacques (Jean-Joseph) JAQUES Montredon Signature de jean jacques jaques 1817-1830 13 ans
Jean-Baptiste JAQUES Montredon Signature Jean Baptiste Jaques 1831-1841 (1842) 11 ans
Jean-François BONNEMAYRE Montredon Signature de jean francois bonnemayre 1841 (1842) -1846 4 ans
Jean-Baptiste JAQUES Montredon Signature Jean Baptiste Jaques 1846-1848 2 ans
Placide BONNEMAYRE Laval du Tarn village Signature de Placide Bonnemayre 1848-1852 (1853) 5 ans
Antoine Victor JAQUES Montredon Signature Antoine Victor Jaques 1852 (1853) -1878 25 ans
Jean Justin PRANLONG Perrières Signature de Justin Pranlong 1878-1881 3 ans
Victor TRANCHARD Laval du Tarn village Signature de Victor Tranchard 1881-1896 15 ans
Félix JAQUES Montredon Signature de Félix Jaques 1896-1904 8 ans

Les anciens Maires de Laval-du-Tarn
Les ratures montrent les corrections apportées par rapport à la version de la mairie de Laval du Tarn (lien ci-dessus)

Jean-Joseph Monestier (1747-1793)

Jean-Joseph Monestier était né le 8 aout 1747 du mariage de François Monestier de Rauzas et de demoiselle Catherine de Lunet de Courry. Baptisé le 10, il eut pour parrain Jean-Joseph Monestier, son grand-oncle, bourgeois de Sainte-Enimie et pour marraine sa tante Ysabeau de Lunet de Courry de Séverac-le-Château. 
Le 4 mai 1756, il hérite de la seigneurerie de Lueysse de son grand-oncle Jean Grégoire Monestier, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis. Il la revendra en 1778 à Mre Jean Antoine de Nogaret.
Avocat en parlement et Maire de Laval du Tarn au moment où éclate la Révolution, il commanda la petite troupe royaliste qui fut arrêtée en allant rejoindre l'armée de Charrier. Il fut guillotiné à Florac le 11 juin 1793. Il était célibataire et avait 45 ans.

Voir l'article Les martyrs de la Malène (Episode 1 : l'arrestation) et les suivants.

La succession de Jean-Joseph Monestier me pose problème. Lorsque l'on regarde le site de la mairie de Laval, Jean-Baptiste Belvezé est mentionné comme maire entre 1793 et 1797. C'est effectivement sa signature que l'on retrouve en bas des actes sur les registres de l'époque. Par contre, il ne signe jamais comme maire, mais comme officier public. Dans le livre récemment paru "La tragédie de 1793, commune de Laval du Tarn" par Henri Jaques reprenant les archives des conseils municipaux de la commune, il semble que ce soit Stanislas Comitis qui ait été élu maire le 23 juin 1793, en remplacement du maire exécuté. 

Stanislas Comitis

Jean-Stanislas Comitis est né à Perrières le 6 mai 1758. Il est issu d'une très nombreuse famille de 14 enfants, et sa mère avait eu au moins un fils d'un premier mariage. Ses parents étaient des notables de Laval : François (de) Comitis, seigneur de Perrières et des Vinoux et Marie Osty. Stanislas est élu maire le 23 juin 1793, en remplacement de Jean-Joseph Monestier. Je n'ai pas trouvé sa signature sur les registres d'état-civil. En farfouillant sur les différents sites, on trouve qu'il était marié à Marguerite Pagès. On lui trouve également un fils, Victor, qui était avocat en région parisienne.

En 1808, ses biens à Perrières sont mis à la vente par expropriation forcée, et on ne trouve plus trace de lui dans la commune.

Comitis1 Comitis2 Comitis3 Comitis4

(Cliquez sur les images pour les agrandir)

Jean-Baptiste Belvezé (1758-1818)

Jean-Baptiste est originaire de Pougnadoires, paroisse de Saint-Chély du Tarn. Il est fils de Jean-Baptiste et de Marianne Monestier de la branche des Vignes. Il est né vers 1758 et s'est marié en 1778 à la Malène à Catherine Fages, de la famille Fages des Monts. Il prend un fermage au domaine du château de la Caze où naissent ses trois derniers enfants, entre 1789 et 1792.

Sa signature est présente sur les registres d'état civil de Laval jusqu'en 1797 mais il ne signe que "officier municipal", jamais maire.

Jean-Baptiste est décédé à Pougnadoires le 31 décembre 1838, à l'âge de 80 ans. Il avait perdu sa femme en 1818.

François Placide Monestier (1752-1835)

François Placide était le frère de Jean-Joseph cité plus haut. Né à Rausas le 5 octobre 1752, il eut pour parrain le domestique de son grand-oncle le Chevalier de Saint-Louis et comme marraine Marianne Contastin de Cauquenas. En 1789, il épouse Marie-Jeanne Clavel, dont les parent étaient fermiers sur le Domaine de Grandlac. Il semblerait que ce mariage n'ait pas donné d'enfants. Comme son frère ainé, François Placide s'enrôla dans la contre-révolution. Le 30 mai 1793, il prit une part glorieuse à la victoire remportée à Chanac par l'armée de Charrier. Condamné à mort par contumace le 27 germinal an II, il parvint à échapper à l'échafaud.
François Placide est décédé à Rausas le 16 novembre 1835 à l'âge de 83 ans. Sa femme, beaucoup plus jeune, a vécu jusqu'à l'âge de 89 ans, décédée le 9 novembre 1856.

Le site de la mairie de Laval (voir lien au-dessus) donne pour successeur de François Placide Monestier un certain Jean-Jacques Jaques, maire de 1817 à 1830. Après avoir fouillé dans les archives du village, aucun Jean-Jacques...
J'ai repris les archives entre 1817 et 1830, pendant la durée de son mandat, pour voir si un indice pourrait me mettre sur une piste. Hélas, la plupart du temps, ce Jaques n'est mentionné que par son nom, ou par ses initiales : J.J. Jaques. Et soudain, dans les archives de 1819 :

Jean Joseph Jaques maire
Les initiales J.J. sont donc pour Jean-Joseph et non Jean-Jacques ! Plus facile, un seul Jean-Joseph sur Laval a l'âge requis pour être maire sur cette période, de plus il est père de Jean-Baptiste, qui sera son successeur en 1831.

Jean-Joseph Jaques (1770-1852)

Jean-Joseph Jaques est né le 10 décembre 1770 à Montredon de Antoine Jaques et Catherine Massebiau. Il est le frère de mon ancêtre Catherine Rose, son ainée d'un an. Il se marie en 1794 à Marie-Victoire Serre, de la famille Serre des Lacs, paroisse de Prades, également apparentée à notre famille. Ainé de la famille Jaques, il hérite de la propriété de Montredon. 
Ils ont eu 10 enfants dont 8 décédés en bas-âge. Le seul garçon survivant est Jean-Baptiste, qui sera maire également.

Descendance de Jean Joseph JaquesJean-Joseph perd sa femme en 1841. Il s'éteindra à son tour le 24 octobre 1852, à l'âge de 81 ans.

Jean-Baptiste Jaques (1799-1878)

Jean-Baptiste est donc l'unique garçon survivant de Jean-Joseph et Victoire Serre, qui précèdent. Il se marie dans la paroisse de Salmon (la Canourgue) à l'âge de 26 ans, avec Marie-Rose Vieillevigne. Ils ont vécu une bonne partie de leur vie à Montredon, sur la propriété familiale avant d'aller à Lueysse sur leurs vieux jours. Ils ont eu 4 enfants, 3 garçons dont Antoine Victor, qui sera maire également, et une seule fille morte en bas âge. Les deux autres garçons sont :

  • Jean-Baptiste (1829-1893), propriétaire cultivateur à Montreson, époux de Victorine Emilie Marie Buisson (1836-1910), originaire d'Ispagnac ; 5 enfants.
  • Jean-Joseph Victor, né en 1834, installé comme cultivateur à Montbrun après son mariage avec Marie-Sophie Almiez ; 5 enfants.

Jean-Baptiste a été maire à deux reprises, entre 1831 et 1842, puis brièvement entre 1846 et mars 1848.
Le dernier acte signé de sa main en 1842 date du 5 juin. Il est remplacé un temps par son adjoint Valentin Boutin. Il est dit "démissionnaire de ses fonctions" dans un acte du 27 juin de cette même année. Le premier acte signé de la main de son successeur, Jean-François Bonnemayre, date du 10 octobre 1842.
Il est décédé à Lueysse le 9 décembre 1878 à l'âge de 79 ans. Sa femme décède à son tour presqu'un an jour pour jour après lui, le 11 décembre 1879.

Jean-François Bonnemayre (1805-1894)

Jean-François Bonnemayre est né le 18 aout 1805 à Montredon. Ses parents étaient tous les deux des Bonnemayre. Son père, François, était un Bonnemayre de la Canourgue. Sa mère, Claudine, était de la famille Bonnemayre de Montredon. Jean-François n'étant pas l'ainé des garçons, il est parti un temps comme domestique dans les villages environnants. Il se marie en 1829 avec Marianne Julier du Bedos, paroisse de la Parade et prend un fermage à Drigas. Ils reviennent assez rapidement s'installer à Montredon.

Jean-François a exercé les fonctions de maire à partir d'octobre 1842, à la suite de la démission du maire en fonction. Son mandat fut bref, puisqu'il se termine en 1846. Le dernier acte qu'il a signé en temps que maire date du 20 octobre 1846. Jean-Baptiste Jaques, à nouveau maire, signe le suivant.
Il est décédé à Montredon à l'âge de 89 ans le 29 aout 1894. Il était veuf depuis 46 ans.

Jean-François Placide Bonnemayre (1809-1877)

Jean-François Placide est issu de la famille Bonnemayre du village de Laval, apparentée de loin à celle de Montredon. Il est né le 28 mars 1809 de Jean-Antoine et Marianne Sanguinède. Il avait une flopée de frères et soeurs (12 exactement) et se situait plutôt parmi les enfants les plus jeunes de la tribu. A l'âge de 34 ans, en 1843, il se marie à Marianne Louise Paradan, originaire de Roussac, commune de Sainte-Enimie. Ils auront 9 enfants. Propriétaire foncier au village de Laval du Tarn, il prend ses fonctions de maire en mars 1848, à la suite du second mandat de Jean-François Bonnemayre, son lointain cousin. Son mandat ne durera que 5 ans. Il laissera la place le 8 mai 1853 à un autre membre de la famille Jaques, Antoine Victor.

Placide a vécu jusqu'à l'âge de 67 ans, il est mort en 1877. Sa femme lui a survécu jusqu'en 1885.

Antoine Victor Jaques (1826-1895)

Antoine Jaques est celui qui a eu le plus long mandat pendant la période qui nous intéresse : 26 ans. Il est celui qui nous a laissé également le plus de documents, ayant tenu un journal quotidien pendant toute la durée de son mandat. (Histoire d'une vie sur le causse de Sauveterre, Tomes 1 et 2, éditions Lacour, 2010)
Il est né le 2 aout 1826, fils de
Jean-Baptiste, que l'on a vu plus haut, et de Marie-Rose Vieillevigne. Il est propriétaire foncier et cultivateur à Montredon et est resté célibataire. Il prend ses fonctions de maire en mai 1853 et restera en place jusqu'en février 1878 où il laisse brusquement la place à son premier adjoint, Jean-Justin Pranlong. Il serait intéressant de pouvoir lire le Tome 2 de son journal pour avoir une explication de cette démission.
Durant tout son mandat, comme on peut le voir dans l'acte de décès ci-dessous, il se nomme "Antoine Victor Jaques fils" et signe d'ailleurs ainsi. Jean-Bapstiste, le "père" semblait avoir une personnalité forte ! 

Sépulture Badaroux

Cet acte de décès est celui de la femme de Victor Tranchard, futur maire en 1878.

Antoine Victor est décédé à Lueysse le 16 mars 1895, à l'âge de 68 ans.

Jean-Justin Pranlong (1844-1927)

Jean-Justin Pranlong est né à Perrières le 8 décembre 1844. Ses parents, Jean-Antoine et Eugénie Domaizel, ont eu 10 enfants. L'orthographe de son nom de famille s'est fixé en Pranlong à partir de sa génération. C'est un rameau de la famille Pratlong dont l'origine se situe sur le Causse Méjean, qui a fait souche à Laval du Tarn par le mariage de l'ancêtre de Jean-Justin, Antoine Pratlong (1725-1790) avec Anne Fages (1736-1799) du village de Laval.

Jean-Justin s'est marié à la Malène en 1876 avec une fille de Cauquenas, Marie-Eugénie Maury. Dix enfants sont nés de leur mariage. On trouve la première signature de Jean-Justin dans les archives de Laval à la date du 19 février 1878. Il était l'adjoint d'Antoine Jaques, maire en fonction, et signe "Justin Pranlong, adjoint faisant fonction de maire". Qu'est-il arrivé à Antoine Jaques ? Maladie, accident ? Quelques actes plus tard, le 2 mars de cette même année 1878, il signe "Pranlong maire". Il occupera cette fonction pendant une brève période de 3 ans, le dernier acte signé de sa main date du 24 janvier 1881.

Jean-Justin perd sa femme relativement jeune, en 1899 ; elle avait 45 ans. Il lui a survécu jusqu'en 1927, il est décédé le 26 janvier à l'âge de 82 ans.

Victor Tranchard (1835-1913)

Victor Tranchard est apparenté à notre famille et à la famille Jaques. Ses grands-parents étaient Antoine Tranchard et Catherine Rose Jaques, nos ancêtres. Son grand-père Antoine était d'ailleurs le parrain de Victor. Il est né au village de Laval le 17 aout 1835. Ses parents étaient Victor Tranchard et Marie-Anne Gal. Il se marie en 1869 à Saint-Georges de Lévéjac avec une fille Badaroux du Pin-Bas, prénommée Marie-Victorine. Ils ont un an plus tard un petit garçon, Victor Urbain Armand, qui n' a vécu que 18 mois. En 1873, une fille nait, Marie-Zoé. Marie-Victorine décède deux ans plus tard, peut-être en couches, à l'âge de 26 ans. (Voir son acte de décès rédigé par Antoine Victor Jaques)
Victor ne s'est jamais remarié. Heureusement, sa fille Marie-Zoé a survécu, s'est mariée et lui a donné des petits-enfants.

Victor Tranchard prend la place de Justin Pranlong en 1881 et restera maire pendant 15 ans.

Il est décédé le 29 novembre 1913, à l'âge de 78 ans. Il est resté veuf pendant 38 ans.

Mort Victor Tranchard

Félix Jaques

Antoine Jean-Baptiste "Félix" Jaques était le neveu d'Antoine Victor Jaques. Il est né à Montredon le 17 novembre 1868 de Jean-Baptiste et Victorine Émilie Marie Buisson. On trouve sa description physique sur sa fiche matricule : "Cheveux et sourcils châtain clair, yeux gris, front ordinaire, bouche petite, nez long, menton rond, visage plein, taille 1m69". Il faisait partie de la classe 1888 et a effectué son service militaire avec quelques années de retard pour soucis de santé. Il est d'ailleurs réformé en 1915.
Félix est devenu maire assez jeune, il n'avait que 27 ans en 1896 et n'était pas encore marié. Il se marie en 1898 avec une fille de Langogne, Sophie Marie-Thérèse Boyer. Ils ont une fille en 1899, décédée à peine trois heures après sa naissance ; ses actes de naissance et décès sont rédigés par son père.
Pour plus de sécurité, leurs deux enfants suivants sont nés à Langogne, chez la belle-mère : Sophie Marie Amélie (1901-1901) et un garçon Paul Jules Joseph (1904-1980), qui a survécu et a fait sa vie à Quins dans l'Aveyron.

Félix Jaques reste maire de Laval jusqu'en 1904 où il laisse la fonction à Joseph Viby. Sur le site de la mairie, un Félix Jaques est à nouveau maire entre 1920 et 1944. Il s'agit certainement encore de lui. Il est décédé en 1946. 

Voici un document intéressant sur la commune de Laval, réalisé par l'instituteur de l'époque. On y retrouve les différents hameaux avec leur population en 1879, ainsi que le nombre d'enfants entre 5 et 13 ans : Carte de la commune en 1879 par l'instituteur Aldebert.

A défaut de photos des différents lieux, une promenade dans Montredon grace à Google Map dans l'encadré ci-contre nous montre ce joli hameau et son architecture caussenarde.

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