Les maires de la Malène de la Révolution à 1900

Le 09/01/2022 0

Après m'être plongée dans l'histoire de la Malène pendant les années sombres de la Terreur, et après avoir fait un billet sur les maires de Hures, j'ai décidé de faire le même travail pour les maires de la Malène. En voici le résultat. Corrigez et commentez si vous y trouvez des erreurs et oublis !

Maire	Mandat	Signature
Pierre-Jean PERSÉGOL	1790-1794
Jean-Baptiste MALZAC	1794-1797
Jean-François POLVEREL	1797-1811
Jean-Jacques Joseph Urbain de GRÉGOIRE, vicomte des Gardies	1811-1821
Jean-Benoit de JULIEN, chevalier de Roquetaillade	1821-1843
Général Justin Henri Philippe de THILORIER	1843-1851	N'a jamais signé le registre d'état civil
M. le Comte de LESCURE	1851-1859	N'a jamais signé le registre d'état civil
Le capitaine François de ROQUETAILLADE	1859-1864
Isidore ARNAL père	1864-1876
Isidore ARNAL fils	1876-1878
Isidore ARNAL père (bis)	1878-1880	voir supra
Justin MONGINOUX	1880-1882
Théophile MONGINOUX	1882-1884
Casimir MONGINOUX	1884-1885
Théophile MONGINOUX (bis)	1885-1888	voir supra
Etienne PERSÉGOL	1888-1892
Justin BELVEZET	1892-1896
Etienne PERSÉGOL (bis)	1896-1904	Voir supra
Osmin MONGINOUX	1904-1911

Pierre-Jean Perségol (1736-1818)

Maire de 1790 à 1794

Pierre-Jean Perségol était le fils ainé de Pierre Perségol et de Marie Belvezet (et mon sosa 382). Il s'est marié vers 1763 à Marie Privat de Sainte-Enimie dont il eut plusieurs enfants. Veuf à partir de 1770, il ne se remarie pas. Il fut emmené prisonnier à Rodez, en 1793.
Il était le frère d'Antoine Perségol, cadet, et l'oncle maternel de Jean-Baptiste Bonnet, qui font partie des "martyrs" guillotinés à Florac.
Il a été maire entre 1790 et 1794, il était âgé d'une bonne cinquantaine d'années.

Il est décédé en 1818, à l'âge de 82 ans.

Voir les billets : Les martyrs de la Malène (Episode 1 : l'arrestation) et suivants.

Jean-Baptiste Malzac (1743-1800)

Maire de 1794 à 1797

Jean-Baptiste Malzac est originaire de Montignac. Il y est né le 31 janvier 1743 de Jean-Baptiste et Marianne Boulet, mes sosas 726 et 727. Il prend la suite de Jean-Baptiste Perségol et tente de reconstituer les registres détruits lors de l'incendie de 1793. Il était marié à Marianne Monziols (1747-1784), originaire des Fonts (Saint-Georges de Lévéjac) dont il a eu au moins 4 enfants. Trois de ses enfants sont décédés jeunes et seule sa fille Marianne Elisabeth s'est mariée en 1826 à Jacques Trémolet, frère du maire de Saint-Georges de Lévéjac.

Ses biens furent mis sous séquestre en 1793, car il avait correspondu avec Monestier de Rauzas, l'un des chefs de l'attroupement royaliste de la Cazalède.

Il est décédé le 31 mars 1800, à l'âge de 57 ans.

Jean-François Polverel, dit de Rocabier (1775-1848)

Maire de 1797 à 1811

Jean-François est originaire de l'Angle, il est né le 12 février 1775 de Jean-Joseph Polverel et Claire Contastin. Il se marie à Victoire Comte du Mazel en 1814. Il est père de plusieurs enfants qui resteront pour la plupart à l'Angle. Sa fille Marguerite épouse un membre de la famille Tuffery.

Il est décédé le 21 juin 1848, à l'âge de 73 ans.

Jean-Jacques Joseph Urbain de Grégoire, vicomte des Gardies (1760-1821)

Maire de 1811 à 1821

Monsieur des Gardies est né à Millau le 13 février 1760. Il est le fils de Joseph Henri de Grégoire, vicomte des Gardies et de Marguerite de Montesquieu qui était la soeur de Gabriel de Montesquieu, seigneur du château de la Malène. Ce dernier était décédé en 1807. Sa femme, Césarine de Ligonnès mourut en 1821. Leur quatre enfants décédés sans postérité, c'est donc leur neveu J.J Joseph Urbain qui hérita du patrimoine familial. Vicomte des Gardies par son père, et de Montesquieu par sa mère, il signait : G. Desgardies Montequieu.

Il était marié avec Alexandrine Constance Antoinette de Thilorier (1773-1843) dont il n'a pas eu d'enfant. A sa mort, le 28 juin 1821, à l'âge de 61 ans, il était Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis et maire de la Malène en fonction.

Jean-Benoit de Julien, chevalier de Roquetaillade (1773-1887)

Maire de 1821 à 1843

Jean-Benoit, officier, garde du corps de Monsieur le Comte de Provence, capitaine d'infanterie est né le 7 mars 1773 à Montjaux, dans le Château de Roquetaillade. Il est le fils de François de Julien et de Marie-Sophie Aigouy du Cambon, qui ont eu 7 fils et une fille. Son père émigre en 1792 avec trois de ses fils, leurs biens ont été vendus comme biens nationaux le 16 floréal an II. Après la Révolution, le château et quelques biens ont pu être récupérés par la famille.

Jean-Benoit épouse en 1817 Adélaïde Monestier, fille de Jean-Joseph, maire de Laval du Tarn et avocat en Parlement, l'instigateur du mouvement royaliste de la Cazalède, qui fut exécuté à Florac en 1793. Ils n'auront pas d'enfant.

Jean-Benoit et sa femme ont vécu entre Rouveret, où il possédait quelques biens hérités de sa mère (apparentée à la famille Vachin) et au Cambon, sur la commune de la Creysse. On voit bien dans les archives ses longues périodes d'absences où ce sont ses adjoints qui assurent la fonction.

Il est décédé le 29 avril 1867, au château du Cambon à la Cresse, à l'âge de 94 ans.

Le Général de Thilorier (1780-1851)

Maire de 1843 à 1851

Justin Henri Philippe de Thilorier était le beau-frère du maire précédent. Il était né à Millau, le 2 février 1780. Il a accompli une brillante carrière militaire, qui est évoqué dans l'article du Bulletin de la Société d'agriculture, industrie, sciences et arts du département de la Lozère (ci-contre et disponible sur Gallica), dont le Général de Thilorier avait été Président.

Marié à Clémentine de Launhanier, il n'eut qu'une fille, Virginie Constance, née à Montfort l'Amaury en 1826, qui épousa Charles Marie Edmond de Lescure.

Le Général de Thilorier n'a signé aucun acte sur les registres de l'état civil de la Malène. Les adjoints et les membres du conseil municipal, Jean-Antoine Monginous, Jean-François Monginoux et surtout Isidore Arnal, ont assuré l'intérim. Etait-il parfois présent à la Malène ? Je n'en sais rien. Il est décédé le 3 octobre 1851, au château de Bellesagne, chez son gendre, M. de Lescure. Il avait 71 ans. Son nom figure sur le tombeau familial de la Malène (photo ci-dessus).

Charles Marie Edmond de Lescure (1809-1893)

Maire de 1851 à 1859

Charles Marie Edmond, comte de Lescure, est né à Hautefeuille, en Seine et Marne, le 8 septembre 1809. Il se marie à Mende le 27 janvier 1843 à Virginie Constance de Thilorier, fille du maire précédent. A la mort de son beau-père, en 1851, il reprend les fonctions de maire de la Malène. Fonction encore une fois honorifique, car lui non plus n'a jamais signé les registres et laissé ce rôle à ses adjoints. Il occupe donc la fonction de maire jusqu'en 1859. Il est décédé au château de Bellesagne à Mende (aujourd'hui transformé en Centre thérapeutique pour enfants), en 1893.

François Antoine Raymond de Julien, capitaine de Roquetaillade (1808-1883)

Maire de 1859 à 1864

Le capitaine François de Roquetaillade était le neveu et l'héritier de l'ancien maire de ce nom. Il est né en 1808 à Vic (Espagne) de Marie Jean-François de Julien (1772-1851) et Marie-Joséphine Françoise Fraga (1782-1862). Son père était garde du corps du Roi, consul en Espagne, vice consul du Danemark et s'était retiré au château du Cambon sur ses vieux jours.

François de Julien était qualifié de ancien officier, capitaine en retraite, losqu'il prend ses fonctions de maire de la Malène en 1859. Plus présent dans la commune, on peut trouver sa signature dans les registres, même si c'était souvent ses adjoints qui le remplaçaient. Il vivait au château du Cambon avec sa femme Marie-Clémentine Alix Pizot, originaire de Romans sur Isère. Ses quatre enfants sont nés dans la Drôme, dans la famille de sa femme. Il est resté maire jusqu'en 1864 où il laisse la place à Isidore Arnal.

Il est décédé au château du Cambon le 19 juillet 1883. Sa femme lui survit jusqu'en 1904.

Jean-Antoine "Isidore" Arnal (1808-1884)

Maire de 1864 à 1876 et de 1878 à 1880

Isidore Arnal "père", né à la Malène le 26 mars 1808, était le fils d'Antoine Arnal et de Marianne Perségol, mes sosas 190-191. Longtemps adjoint de la Malène, il prend la fonction de maire de la commune en 1864 et la cèdera à son fils en 1876. La mort précoce de ce dernier lui fera reprendre du service en 1878, et ce pendant encore deux années.

Il se marie avec Marie Célestine MONESTIER (1811‑1867), fille de Philippe MONESTIER, maire de Saint Rome de Dolan et de Marie Anne CALMET (1771‑1837) le 31 janvier 1837.

Ils ont eu 4 enfants :

Jean-Antoine "Isidore" Philippe, né le 6 février 1838 à La Malène. Il s'unit avec Marie-Léonie SAUBERT le 17 février 1868. Il sera également maire de la Malène à la suite de son père.
Marie-Rosalie Célestine Esther, née le 26 février 1839 à La Malène, décédée le 11 novembre 1843 dans la même localité, à l'âge de 4 ans.
Hippolyte "Odilon", né le 17 septembre 1840 à La Malène, que nous avons vu en tant que maire de Hures. Voir : Les maires de Hures et F comme Fannystelle
Marie-Eugénie Alexandrine Esther, née le 21 février 1846 à La Malène. Elle s'unit avec Alexis Frédéric SAUBERT le 19 février 1868.

Ses deux enfants Jean-Antoine "Isidore" et Marie-Eugénie ont tous deux épousé des Saubert, qui étaient frère et sœur.

Isidore Arnal père est décédé à la Malène le 17 mars 1884, à l'âge de 75 ans.

Jean-Antoine "Isidore" Philippe Arnal (1838-1878)

Maire de 1876 à 1878

En 1876, Isidore père laisse la place à son fils ainé, Jean-Antoine "Isidore" Philippe. Celui-ci, âgé de 36 ans, était déjà marié et père de 5 enfants. Il occupera cette fonction jusqu'à son décès, le 25 janvier 1878, qui a du être accidentel, car il a signé des actes jusqu'à la veille, le 24 janvier.

L’an mil huit cent soixante dix huit et le vingt-six janvier à cinq heures du soir par devant nous Casimir Monginoux adjoint du maire remplissant les fonctions d’officier de l’état civil de la commune de la Malène canton de Ste Enimie département de la Lozère sont comparus Pierre Jean Robert âgé de 44 ans sabotier et Fages Firmin âgé de 24 ans propriétaire cultivateur tous les deux domiciliés au lieu et commune de la Malène et voisins du défunt lesquels nous ont déclaré que hier à quatre heures du soir Monsieur Isidore Arnal âgé de trente huit ans propriétaire et maire de cette commune fils d’Isidore Arnal âgé de 70 ans propriétaire et de défunte Marie Célestine Monestier tous domiciliés au lieu et commune de la Malène est décédé dans sa maison d’habitation audit lieu de la Malène ainsi que nous nous en sommes assurés et ont les déclarants signé avec nous le présent acte après que lecture leur en a été faite.

Jean-Baptiste "Justin" Monginoux (1819-1894)

Maire de 1880 à 1882

Jean-Baptiste Justin Monginoux est né le 3 septembre 1819 de Jean-François et Anne Justin Monginoux, qui étaient cousins germains. Son père a été longtemps adjoint au maire, pendant le mandat du général Thilorier. Justin épouse en 1848, Marie-Virginie Gal, dite "Julienne", née en 1831 à la Malène. Ils auront 12 enfants. Seuls les trois premiers sont arrivés à l'âge adulte. Une de leur descendante a mis sur généanet de nombreuses photos sur cette famille. Au cours de sa vie, Justin a été qualifié de meunier, aubergiste, maitre d'hôtel. Etait-ce lui à l'origine de "l'hotel Monginoux" de la Malène ? Je ne connais pas suffisamment cette famille pour l'affirmer.

Justin Monginoux a exercé ses fonctions de maire alors qu'il avait une soixantaine d'années et a laissé la place à son fils Théophile.

Il est décédé à la Malène le 20 février 1894, à l'âge de 74 ans.

Théophile Monginoux (1851-1893)

Maire de 1882 à 1884 puis de 1885 à 1888

Hilaire "Théophile" Monginoux, fils du précédent maire, est né au moulin de la Malène le 21 avril 1851. Il s'est marié en 1879 avec Julie Marie Bros, originaire de Saint-Bauzile. Ils ont 9 enfants nés entre 1879 et 1893. Il est maire une première fois entre 1882 et 1884, puis réélu en 1885. En 1886, il est nommé juge de paix au Bleymard, en remplacement de M. Combes, décédé. C'est alors son adjoint, Etienne Perségol, que l'on voit signer les actes d'état civil.

Il est décédé à l'âge de 41 ans le 5 février 1893. Selon les sources familiales de sa descendante citée plus haut, il serait mort d'une fluxion de poitrine attrappée en sauvant de la noyade un homme tombé dans le bief du moulin.

Casimir Monginoux (1826-1907)

Maire de 1884 à 1885

Alexis Casimir Monginoux, né le 1er mars 1826, est le cousin germain de Justin, père de Théophile. Ses parents étaient Jean-Antoine et Marianne Monginoux. Il s'est marié en 1848 à Catherine Victoire Fages orignaire de la Canourgue. Ils auront 10 enfants dont un fils, Osmin, qui sera également maire de la Malène. Aubergiste, cultivateur, batelier, il fut maire de la Malène très brièvement, entre 1884 et 1885. Il semblait ne pas être du même bord que les Monginoux précédents, à en croire l'article de l'Auvergnat de Paris ci-contre.

Il est décédé le 7 avril 1907 à l'âge de 81 ans.

Etienne Perségol, dit le Clerc

Maire de 1888 à 1892 puis de 1896 à 1904

Etienne Justin Perségol est né le 13 novembre 1849 de Jean-Baptiste Perségol (1817-1895) et Emilie Marthe Roujon (1827-1906). Il épouse en 1879, Marie-Rosine Sabatier, originaire du Marcayrès, qui habitait avec ses parents à la Capelle. Celle-ci décède à l'âge de 25 ans en 1887, peu de temps après avoir donné naissance à leur quatrième enfant. Etienne se remarie en 1890 avec Sophie Julienne Fages, veuve Grand de Cauquenas.

Etienne faisait partie des listes de Théophile Monginoux et était son adjoint. Il sera maire deux périodes durant. Il sera également adjoint de Casimir Belvezet entre 1892 et 1896. Il quitte ses fonctions en 1904. Je ne trouve plus trace de lui par la suite.

Casimir Justin Belvezet (1845-1932)

Maire de 1892 à 1896

Casimir Belvezet, dit Gambetta est né à la Malène le 12 novembre 1845, fils de Pierre Casimir Belvezet et de Marianne Fages. Il est un des nombreux descendants de la famille Belvezet de l'Angle qui se fit remarquer pendant la Terreur en cachant dans les gorges les prêtres contre-révolutionnaires. Il s'était marié en 1873 à Aix-en-Provence à Anne Madeleine Armieux. Le couple ne semble pas avoir eu d'enfant. Il est élu maire en 1892 et a comme adjoint Etienne Perségol pré-cité. Il lui laisse à nouveau la place de maire aux élections de 1896.

Casimir Belvezet est décédé à la Malène à l'âge de 86 ans, le 9 novembre 1932.

Osmin Monginoux

Maire de 1904 à 1911

Casimir Odilon "Osmin" Monginoux, fils de Alexis Casimir, ancien maire, est né le 7 avril 1867 à la Malène. Il épouse à Saint-Georges de Lévéjac en 1895, Etiennette Pétronille Flourou de la Croze. Bien qu'ayant épluché les registres de la Malène et ceux de Saint-Georges, je ne leur ai pas trouvé d'enfant. Il reste maire jusqu'en 1911 où il cède la place à Joseph Arnal.

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Les maires de la Parade de 1808 à 1922

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Suite des articles sur les maires de Lozère, avec les maires de la Parade, village du Causse Méjean.

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Les maires de Laval du Tarn de la Révolution à 1900

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Après Hures et la Malène, voici un essai de reconstitution chronologique de la succession des maires de Laval du Tarn.

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Semaine 30 : Les maires de la Malène, compléments

Le 24/07/2022

C'est les vacances !!! En Lozère évidemment !
Je peux enfin refaire le tour des villages, archives, églises, mairies, cimetières pour compléter mes informations. Par contre, dans mon petit village du Méjean, la connection internet est ... fantaisiste et ne me permet guère de faire des articles approfondis. Pour ne pas casser le rythme hebdomadaire de parution, voici un rectificatif sur la série des maires de la Malène.

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Les maires de la Malène de la Révolution à 1900

Le 09/01/2022

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Les maires de Hures de la Révolution à 1900

Le 29/12/2021

En passant beaucoup de temps à éplucher les registres d'état civil, les maires finissent par nous devenir familiers, leur signature reconnaissable. J'avais envie de consacrer un petit article sur les maires de la commune de Hures, depuis la Révolution. J'y ai retrouvé comme adjoints certains de mes aieux.

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2022 La Malène Les maires de Lozère

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