Comme son frère, il demanda à être rayé de la liste des émigrés. Il bénéficia pour cela d'une attestation de la municipalité de Campagnac datée du 7 octobre 1796 rédigée en ces termes :
Nous, soussigné agent adjoints municipaux de la commune de Campagnac, certifions sur l’attestation des citoyens Antoine Burguière, Pierre Jean Réquier, Baptiste Vidal, Etienne Argentier, François Puel, Jean Malmontet, Joseph Solinhac, Antoine Solinhac, Clément Rossignol et Pierre Durieu tous domiciliés dans lad commune que le citoyen Désiré pourquery prêtre âgé d’environ trente deux ans originaire du lieu du Bourg, taille de cinq pieds cinq pouces, cheveux et sourcils chatains, yeux bleus, nez aquilin, bouche moyenne, menton pointu, visage long, front étroit, une petite cicatrice sur le côté gauche, réside et a résidé sans interruption dans lad commune depuis le neuf may mil sept cent quatre vingt douze (vs) jusques au jour présent, certifions en outre que les citoyens attestants ne sont à notre connaissance ni parents, alliés, agents, fermiers, créanciers ni débiteurs du certifié ou employés à son service. Fait à Campagnac le seize vendémiaire de l’an cinq de la république française une et indivisible en présence dud certifié et attestants, lesquels ont signé avec nous tant le registre de l’agence municipale que le présent extrait.
Le dossier complet est consultable sur le site des Archives Nationales : Les émigrés de la Révolution Française : dossier Désiré Pourquery
Le 26 avril 1798, il est convoqué ainsi que son père par le notaire Recouly de Meyrueis pour procéder à l'inventaire des biens après la mort de son beau-frère Paul Fages (époux de Jeanne Marie Marthe Pourquery). Il ne s'y est pas présenté, seul son frère Fortuné s'est déplacé.
Le 9 mai 1808, il donne procuration à sa nièce Marie-Jeanne Fages pour son mariage avec Joseph Victor Pastorel. Ce sera d'ailleurs leur première née, Marianne Euphrasine, dont il fera son héritière universelle.
Le 24 juin 1813, lors d'un nouvel inventaire des biens de Paul Fages et Jeanne Marie Marthe, décédés tous les deux, il est convoqué et présent en tant que tuteur des deux plus jeunes enfants de sa soeur, Paul Désiré et Fortuné. On remarque qu'il signe "Dubourg", comme son frère ainé décédé.