Un arbre en Lozère ... et ailleurs

Classe 1917

Le 31/05/2024 0

Dans Les Normands

Lorsque l'on est né en 1897, on n'échappe pas à la Grande Guerre ... 
Beaucoup de très jeunes soldats croisés pendant mes recherches n'en sont pas revenus. Très jeunes, trop jeunes, ayant reçu une instruction militaire dans l'urgence afin d'être aptes à partir au front, la plupart manquait d'entrainement et n'avaient que peu de chance d'y réchapper. C'était "de la chair à canon", comme on le disait alors.
Celui dont on va parler en est revenu, heureusement !

André Maurice Gibaux

André Maurice est l'arrière-grand-père de mon mari, son sosa 10

 

André Maurice est né dans le village de Saint-André-sur-Cailly le mercredi 15 septembre 1897 du mariage de Jean-Baptiste GIBAUX et Eugénie Alphonsine MICHEL. Son père était charpentier. André était le dernier d'une famille de 11 enfants.

Tous n'ont pas vécu, j'en compte au moins 5 morts en bas-âge ...

Lorsque la guerre éclate, André a 17 ans ; il n'a plus que son père, sa mère étant décédée en 1905. La famille habite alors Pierreval. 

Il est incorporé à compter du 3 septembre 1917, il a à peine 20 ans. Il reste "à l'intérieur" jusqu'au 3 octobre 1918 au 24ème RI. Il est ensuite envoyé au front, au 155ème RI puis au 39ème RI. Il est démobilisé le 29 septembre 1919.

Sa fiche matricule.

Après la guerre

Un mois après sa démobilisation, le 27 octobre 1919, André épouse Juliette Henriette Aminthe CARLE, une jeune fille de Saint-André-sur-Cailly. Ils étaient très jeunes tous les deux sur cette photo !

Ils ont eu 11 enfants, certains sont encore de ce monde.

André Maurice n'a pas vécu très vieux, il est mort au tout début de la seconde guerre, le 15 juillet 1940 à Quinquampoix ; il avait 42 ans.

Sa femme Juliette a vécu jusqu'à l'âge de 77 ans, elle est décédée en 1976.

Gibaux andre maurice

 

 

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