Un arbre en Lozère ... et ailleurs

Charles du Pont de Ligonnès, évêque de Rodez

Le 01/07/2024 0

Dans Cousinages célèbres

En croisant une nouvelle fois mon arbre sur Généastar, j'ai trouvé des ancêtres communs du côté paternel avec la famille de Ligonnès. Outre "le" personnage bien connu des médias qui y est bien sûr relié, des personnalités intéressantes sont ressorties de cet arbre de parenté. Je vous propose de les découvrir au travers de cet article.

Arbre de parenté

En cliquant sur l'arbre, il s'ouvrira dans une nouvelle page et permettra ainsi de zoomer sur les différentes zones.

Charles de Ligonnès, l'objet de l'article

De son nom complet Marie Charles Édouard du Pont de Ligonnès, il est né le 3 octobre 1845 à Mende et mort le 5 février 1925 à Rodez. Il fut évêque de Rodez et Vabres de 1906 jusqu'à sa mort.

Son père Édouard, 4ème marquis de Ligonnès, avait épousé Marie-Sophie de Lamartine. C'est de cette union que naît Marie Charles Édouard du Pont de Ligonnès en 1845, dans cette famille installée à Mende. Par son père, il appartient à la famille du Pont de Ligonnès et, par sa mère, il se trouve être le neveu d'Alphonse de Lamartine. Il est d'ailleurs connu que Charles de Ligonnès a passé une grande partie de ses vacances, étant enfant, chez son oncle Alphonse de Lamartine.

En 1870, il devient maire d'Auxillac, ancienne commune désormais rattachée à celle de La Canourgue. C'est d'ailleurs cette année-là qu'il devient sous-lieutenant des mobiles de Lozère. Pendant la guerre de 1870-71, il assista au combat d'Arcy-Sainte-Marie le 13 janvier 1871. Nommé capitaine le 22 janvier 1871, il est réfugié interné en Suisse le 1er février 1871 puis rapatrié en France en avril suivant. Devenu capitaine au 123e Territorial d'infanterie le 28 septembre 1875, il démissionnera de l'armée le 5 janvier 1877 pour entrer dans les ordres.

Le 19 août 1877, il est ordonné prêtre et devient professeur au grand séminaire de Mende. Il y fait construire, presque entièrement sur ses propres deniers, le grand séminaire, devenu par la suite un lycée, puis la maison diocésaine. Il sera aussi supérieur du grand séminaire de Mende en 1881 puis vicaire général en 1890 et protonotaire apostolique en 1902.

Mende le grand seminaireLe 25 février 1906 à Rome, il est sacré évêque de Rodez et Vabres par Pie X. S'il a fait tout son épiscopat à Rodez, il a partagé son temps entre l'Aveyron et sa Lozère natale.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 4.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr) Source : Article Charles de Ligonnès de Wikipédia en français

La souche de cette parenté est représentée par Jean de MALIAN, écuyer, seigneur de Grandlac, Pessades, Malleville, le Mas Requirant et autres lieux, puis seigneur de la Caze par son mariage. Jean est né vers 1540 à la Canourgue et décédé peu après avoir fait son testament le 19 novembre 1615 au Château de la Caze, testament dans lequel il est dit malade et paralysé.

Sa première femme, Jacquette (ou Judith) de MOSTUÉJOULS, fille de noble Bertrand et d'Anne de Curières, dite Alaman, était héritière des château et mandement de la Caze. 
On doit à sa seconde femme, Anne de Sales des Ondes, les peintures du plafond en caisson du salon du château, connues sous le nom des "Nymphes du Tarn" (voir l'article : Une nymphe du Tarn parmi mes ancêtres ?)

Château de la Caze (Photo Midi Libre) Demoiselles de la Caze

 

David-Silvestre de MALIAN, seigneur de Grandlac, La Caze, Maleville, Pessades, le Mas Requiran, Las Combes, Roquaizou, Tresmes, le Cros, le Corozet, parties des Bondons et de Malbosc et autres places, est né vers 1590.

David-Silvestre s'était marié par contrat le 22 octobre 1618 avec Marguerite de GARCEVAL, qui ne reçut sa "légitime" qu'en 1687, peu de temps avant sa mort survenue à La Canourgue le 30 mars 1688 après plus de 69 ans de mariage. Il était temps !
Marguerite de GARCEVAL (dont le portrait peint du château de La Caze est surmonté de ses armes) descendait des familles de LA ROQUE-Ste-MARGUERITE, de PORCELLET de MAILLANE et de MONTCALM-St-Véran.

Anne de MAILAN, fille des précédent, s'était mariée en 1648 avec Melchior de ROUX, bourgeois de Mende anobli, Seigneur de la Loubière, Vialas, les Combes et le Bouchet. IL était fils de Jean Roux, conseiller du roi, receveur des tailles et taillons du diocèse et de Françoise Reversat, fille de Melchior Reversat, seigneur de Pailherets. Merchior de Roux vécu jusqu'à l'âge de 82 ans. Il fut inhumé à Mende le 7 mars 1708.

 

Leur fils, Jean-Baptiste de ROUX de la LOUBIÈRE, seigneur de la Loubière, le Vialar, Montlatour, le Masseguin, fut premier Consul de Mende, mousquetaire de la Garde du Roi, Capitaine au Régiment de Champagne.

Né vers 1649, il épousa par contrat le 24 octobre 1687, Anne de Lestang de Bérail de Pomayrols, fille de Jean, seigneur de Pomayrols, Paulhac et de Marthe de Brunet de Pujol de Castelpers. De ce mariage naquirent trois enfants, dont deux garçons mariés mais morts sans postérité.

Marie de ROUX de la LOUBIÈRE, leur fille unique, née à Mende vers 1690, épousa en 1712, Antoine du PONT, seigneur de Ligonnès, Sablières et autres places. Ce denier, né à Sablières en Ardèche, au château de Ligonès, était fils d'Antoine Christophe de Molin du Pont, sénéchal et gouverneur du duché de Joyeuse et de Marie Marthe de Combladour.

Chateau de ligones Le "château" de Ligonès est en réalité une maison huguenote dont certaines parties datent du 15ème siècle. En 1464, la propriété appartenait à Louis de Borne, Seigneur de Ligonès, lieutenant bailli du Vicomte de Joyeuse.
 Le « château » sera gravement endommagé au début du 16e siècle, à la suite des guerres de religion. Par le traité de la Borie, en 1576, Pierre de Borne reçoit l’autorisation de le reconstruire. La famille de Borne s'était alliée à la famille de Molin du Pont par mariage. Au milieu du 17ème siècle, la famille de Borne de Ligonès sera quasi ruinée par la guerre et ses biens mis en liquidation judiciaire.

Parmi leurs enfants, outre Jean-Baptiste dont nous allons parler plus bas, il y eut Marie-Jeanne Césariette, née à Ligonès en 1731 et épouse de Gabriel Brun de Montesquieu, capitaine des mousquetaires noirs, Seigneur et Baron du château du Plagnol, à la Malène.

Jean-Baptiste du PONT de LIGONNÈS, né dans le château éponyme en 1713, a vécu à Mende. Il était chevalier, Seigneur de Ligonnès, Caylus et la Loubière, Baron de Pomayrols. Il avait épousé à Aubenas en 1745, demoiselle Catherine du SERRE de la ROCHETTE, décédée à Mende en 1812. Jean-Baptiste est mort en 1782, dans sa maison à Mende. 

Leur fils, Charles Gabriel du PONT de LIGONNÈS, officier de cavalerie, commandant de la garde nationale de mende en 1795, Comte de Ligonnès, épousa Marie-Anne Françoise Joséphine de la ROCHENÉGLY, fille du vicomte du Chayla. Trois de leurs enfants continuent la lignée.

Marie-Antoinette Charlotte Eugénie du PONT de LIGONNÈS
(1794-1860)

Épouse de Jean-François Jacques Hippolyte de THOMASSY, seigneur de Gatuzières, coseigneur de Meyrueis d'où descendance à Meyrueis et ses environs.

 

Pierre Antoine Félix Édouard du PONT de LIGONNÈS
(1795-1877)

Docteur en médecine, Comte puis Marquis de Ligonnès, conseiller général de la Lozère, Chevalier de la Légion d'Honneur, qui épousa en 1827 Marie-Sophie de LAMARTINE, soeur du célèbre poète.

Ils furent les parents de Charles de Ligonnès, sujet de cet article.

Jean-Baptiste Félix Amédée du PONT de LIGONNÈS
(1796-1875)

Vérificateur des enregistrements et des domaines, qui épousa à Aurillac en 1832 Marie-Anaïs Bouygues.

Ce sont les auteurs de la branche menant à Xavier du Pont de Ligonnès.

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